
J’ai tout essayé pour plaire à mon public : l’humour décalé, la poésie ésotérique, les anecdotes croustillantes ou pas, les contes à dormir dans la position de son choix les énigmes sans solutions, les questions existentielles … rien n’y fait, après quelques visites de courtoisie, je me retrouve dans un état délaissé.
Oui, j’ai tout essayé : squatter chez des « vedettes » du web, caresser des écrivains plus ou moins réputés dans le sens du poil, balancer des petites feintes (idiotes, je l’avoue) chez l’un et l’autre, me lancer dans la chanson avec ma voix de fauss(et)é, participer à des ateliers de nécriture, publier des photos kitsch …
Rien n’y fait, on ne m’aime pas et c’est une litote !
On m’évite comme la peste après avoir fait semblant par obligation sociale d’être sympa.
Alors, j’ai décidé d’émigrer vers une île déserte où je pourrais dessiner mes idées sur la plage qui les emportera pas trop vite si ça lui plait, avec fracas dans le cas contraire.
La douche écossaise, il parait que ça peut les rafraîchir, les idées.
Bon trêve de bavardage, je me pends au haut-mât, les pieds dans le vide aqueux.
Souhaitez seulement que la marée ne me ramène pas jusqu’à vous !
A mettre en parallèle avec "Blogs en partance" ?
RépondreSupprimerOu juste de l'humour un peu acide ?
:-))
RépondreSupprimerUne île déserte...
RépondreSupprimerpour écrire...les cris et les rires...
déposer l'amer dans la mère-veilleuse mer...
et puis revenir aimer encore et encore...
Bonne journée!
Une jolie coquetterie?
RépondreSupprimermieux vaut un état délaissé qu'un état victime des agences de notation, non ?
RépondreSupprimerOups! c'est triste :-)
RépondreSupprimerJe "pars" avec vous dans le délire et la dérision, le feint je m'en foutisme déguisé en vrai "rien à faire", l'engagement déguisé en vrais brins de révolte...
RépondreSupprimerJ'ai eu, moi aussi, envie de partir me "suicider" du haut des mots que je laisse ici et là mais j'aime passer par ici. Je m'arrête, je prends un café et je vous laisse quelques images en forme d'instantanés épistolaires...
Si vous partez, je crois que, moi, je vais rester... ici.
A demain... :-)
Aqueux, le vide est propice à la méditation...
RépondreSupprimerLe flux et le reflux, la diastole et la systole, c' est la vie et son mouvement perpétuel qui vous attend en bas!
Ne résistez pas au bruit des sirènes, ce sont celles des navires qui vous écoutent ici même!
:)
@ Marcel
RépondreSupprimerMerci !
@ Pastelle
Bien vu mais pas certain.
L'humour n'a -t-il pas toujours un degré variable d'acidité ?
@ Muriele
Au risque de me répéter, contente de te lire même en style télégraphique !
@ Claire
Une petite brise optimiste est toujours la bienvenue !
@ Michèle
Vous croyez, attendez que je me regarde dans le miroir !
@ JEA
Plongée dans l'horrible réalité des états dépouillés par les banques et les marchés !
@ Marcelle
A ne pas prendre au pied de la lettre ...:-)
@ The inner light
Ah que je suis contente de l'éclairage que vous apportez ici, restez, je vous en prie et cessez de partir. Vous mieux que quiconque savez le poids des mots hauts et bas.
A tout de suite. Je tiens le café chaud au frais !
@ Versus
Soyons zen et baignons-nous dans la philosophie du vide et de l'illumination.
Vos sirènes ont une jolie voix, pourquoi m'en priverais-je ?
whaou! c'est... acide, oui!
RépondreSupprimerTout essayé ?!... N'essayons-nous pas, tous les jours, de planter ici et là nos décors intérieurs pour voir s'il en germe quelque chose ?
RépondreSupprimerLe blog est comme un livre que l'on écrit un peu chaque jour et dont nous ne savons pas quel jour nous en écrirons la dernière page...
En restera-t-il quelque chose ?
Je persiste à croire que oui... Grâce à vous (tous) aussi.
De l'autre côté, dans les commentaires tu dis que chez toi tout n'est pas autobiographique !
RépondreSupprimerBen zut, moi je crois en tout ce que je lis :)
Et en méditerranée, sans la marais, espoir de te voir rester !
partir vous pendre ailleurs ? alors que je remonte du fond de l'eau...impossible !
RépondreSupprimerUne île déserte ? il y a des bouteilles...où glisser les mots
Et des ceintures de plomb pour noyer les maux !
@ Aléna
RépondreSupprimerJe préfèrerais aigre-doux !
@ The Inner light
Nos décors intérieurs seraient vains s'ils ne s'ouvraient pas aux autres. Ce qui reste une fois qu'on a (l'impression d'avoir) tout dit est fonction de la mémoire de chacun. Merci pour la vôtre !
@ Virginie
Je ne te croyais pas si naïve (rires) !
@ Corinne
ô rage, ô désespoir :-)
Les mots ne se laissent pas abattre pour si peu !
Je ne demande que ça que l'aime haut que tu sais si bien parler en langue de vers y taie ... te ramènent jusqu'à moi ... qui t'aime bien ...
RépondreSupprimerTu as changé la police ? J'ai l'oeil de l'âme, air ...
RépondreSupprimer@ Veronica
RépondreSupprimerMerci beaucoup. Ton en tout si a(s)me me plaît beaucoup, cette façon de positiver et de créer des liens !
Changé de peau lisse ? Hélas les vagues creusent des sillons sans qu'on s'en a pair soie !
(j'ai pas encore compris les finesses de blogspot et me contente de faire copier coller olé !)
Pourtant, il suffirait de presque rien... avoir le courage d'être soi - au lieu de rester sur son quant à soi !
RépondreSupprimergballand (presquevoix)
@ Gballand
RépondreSupprimerQuoi de plus doux qu'être soie au lieu de chercher un soi qui déçoit !