lundi 25 avril 2011

Pause-tristesse

à durée à déterminer ou pas ...





Plus on meurt, plus on a à renaître.

Mais savoir aussi la souffrance du passage, l’indicible souffrance, la souffrance qu’on sait absurde parce qu’elle n’est pas un moyen, pas un moyen pour une fin...On ne sait pas ce qu’il en sortira, de grand ou de petit. Savoir qu’on ne sait pas.

Et consentir pourtant

Texte écrit par Aléna

jeudi 14 avril 2011

Absence créative





Les caresses non prodiguées
J’en ai fait des sculptures
Qui modèlent le vent

Les regards à peine nés
Déjà évanouis
J’en ai fait des peintures
Aux couleurs délavées
Aux contours imprécis
Et doux

Les paroles ardentes
Recouvertes d’un coup
D’éteignoir
J’en ai fait des fantômes
Qui peuplent mes grands jours de vide

Et les sourires ?
Les sourires ?
Je les ai gardés
Malgré toi
Ô grand effaceur
Je les ai kidnappés
Du fond de tes ravines
Gravés aux sommets des montagnes
Ils me disent encore :
La joie partagée
Même un court instant
Ne disparaît
Jamais
Tout à fait
Son ombre continue de
Nimber les nuages gris

Et si malgré tes serments
Négatifs
Tu venais ici me rendre visite
Subreptice
Tu extirperais de ta mémoire
Cadenassée
Quelque caresse
Quelque regard
Quelque parole
Quelque sourire
Rescapés du déluge

Un coin de terre ferme
Où t’asseoir
Un instant.

lundi 4 avril 2011

Fond de blancheur




Le ciel était plombé et la mer était blanche.
A travers les gouttelettes éparpillées sur la fenêtre du train qui s’essouflait
À l’approche d’une gare supposée proche
Je voyais ces oiseaux gris
S’attarder les pieds au froid
Installés comme pour un festin
Aux senteurs d’herbes durcies