samedi 31 mai 2014

Entre roues et stries...



Ambiance.

Presque parfaite symétrie
Stries de lumières à donner le tournis

Un long couloir où s’enfilent les cyclistes, les vélos

Gaffe aux piétons !

jeudi 22 mai 2014

L'habit avant après





Le mariage et ses tralalas
Les robes splendides dans des vitrines qui font rêver des princesses roturières...
Puis les années passent le prince a-t-il cessé d’être charmant ou est-il parti pour d’autres campagnes ? Ou simplement l’amour s’est-il évaporé …voilà ce qui arrive à l’amour idéalisé à tout prix.
J’ai retrouvé dans une maison à vider une vieille robe de mariée, j’ai dû connaître la mariée il y a bien longtemps, elle voulait un mariage de contes de fée, rien n’était trop beau ni les fanfreluches ni le jeune promis aux beaux yeux sombres, lui qui était venu de l’est et dont les parents vivaient dans la noirceur suffocante des mines. Il avait fait des études, s’était élevé au rang de géomètre. Il avait un sourire à faire craquer. Ils étaient partis vivre à l’étranger pour elle, lui son pays d’adoption. La robe de rêve avait été abandonnée chez ses parents.
Quand ils moururent elle demanda à de fidèles voisins d’héberger quelques affaires dans un grenier juste au-dessus du garage et elle les oublia. Elle était infirmière, il y avait là de vieilles seringues, des pommades et onguents, des bouteilles de champagne, quelques bibelots obsolètes et des photos d’une famille en voie d’extinction (fille unique, elle avait elle-aussi un fils unique et cela durait sans doute depuis des générations ). Les quelques affaires remplirent bientôt presque complètement le grenier. Mais les voisins étaient conciliants. 
Entretemps, elle s’était fait construire dans les alentours une superbe villa qui encore aujourd’hui est demeurée inhabitée. Le beau prince était parti encore jeune pour l’autre monde, la maison, un nouveau rêve en couple, celui-là,  n’avait plus vraiment de raison d’être.

Les boutons de champagne sautèrent sans grand fracas, les bibelots et photos furent submergés de poussière

Elle revint une fois, une seule, pour récupérer de la vaisselle pour son fils qui s’était mis « en ménage ». Elle descendit la vaisselle, (l’échelle était très raide et elle n’avait plus la souplesse de ses vingt ans) prétexta qu’elle n’avait pas de temps cette fois-ci et  promit de revenir. Mais les promesses faites à de lointaines connaissances sont encore plus vite oubliées quand les visages ne viennent pas journellement pour les rappeler. Seule la vaisselle passa la frontière !
Les années passèrent comme passent toutes les années sans que la mémoire lui revienne.
Elle ne revint pas et la robe s’encra davantage dans le carton poussiéreux qui lui servait d’habitacle. Les propriétaires de la maison décédés à leur tour, il fallut débarrasser le grenier.
A l’heure des vide-greniers, la robe un peu froissée, un peu jaunie réapparut le temps de poser, exsangue pour une photo d’archives et de disparaître à jamais dans une déchetterie...
















vendredi 16 mai 2014

Propriété




Il ne faut pas plaisanter avec ça : les êtres n’appartiennent qu’à eux-mêmes.
Seul l’amour peut momentanément leur faire croire que ce n’est pas vrai…