
C’est un pèlerinage
Sans but
Sans lieu de culte
Sans idole
Le même voyage
Euphorique la dernière fois
Ici descendu en flammes
Dans les rougeurs ardentes de l’automne
Ta virtualité toujours aussi palpable
Cette fois-ci
À sens unique
Sur les mêmes routes
ton visage dessiné
Sans traits
ta voix modulée
Sans timbre
Ton rire éclaté
Sans écho
Les sommets suisses
Fondus dans la neige précoce des brouillards
Me narguent de ton absence
Je roule en silence
En écoutant mon cœur troublé par l’arythmie
traverser les fissures goudronnées.
Satie sublime, votre pèlerinage intime, comme un bonbon à la gomme mâché dans l' avancée de vos pensées...
RépondreSupprimer@ versus
RépondreSupprimerSatie, oui, sublime.
Pour le reste, ce bonbon qui colle à mes pensées, comme un sparadrap, il faudra bien m'en dépêtrer !
Un voyage pour oublier ou se rappeler, peut-être le vivre.
RépondreSupprimerécraser le bitume et ce qui s'y est empreinté...les fossiles -traces indélébiles- restent à jamais dans la poche. Il faudrait pouvoir les semer et ne pas être Petit Poucet...
RépondreSupprimerse rappeler encore et encore pour émousser le tranchant du souvenir
RépondreSupprimer"en écoutant ... troublé par l'arythmie... fissures goudronnées ..." ...
RépondreSupprimerComme il n'y a pas de virgules dans votre texte, différentes interprétations possibles de ce dernier paragraphe. gem bien.
@ Gérard
RépondreSupprimerLes souvenirs ne doivent pas empêcher de s'ancrer dans le présent.
@ Corinne
dans la poche ou dans la tête, les cailloux font toujours des trous.
@ Madame de K.
Tu as dit des souvenirs coupants, aie, je mets mes gants anti-épineux !
@ anonyme
avec un peu (!) de retard, bienvenue ici.
La ponctuation est parfois un moyen de brouiller les pistes ...ou de les élargir !
Merci.