mardi 29 juillet 2014

Sur un pignon perché




Non, ce n’était pas Hamelin

Bien que le climat du nord et des accents germaniques

Présentaient quelques similitudes




C’était juste une rue longeant le canal pollué

Où se baignaient parfois des résidus de pneus

Venise du Nord détrônée




C’est là-haut sur le pignon à redents qu’il se tenait perché

Sa musique attire-elle encore les enfants

Eux qui perdent leurs regard sur leur portable ou leurs jeux électroniques

Munis de leur oreillette dernier cri

Où chahutent leurs goûts plutôt hétéroclites




Les enfants penchés ont-ils encore cette faculté de lever les yeux

Quand la lumière à son paroxysme

Révèle tant de beauté ?

Si ce n’est en plongeant dans l’œil d’un télescope géant ?



Les rats, ces ennemis du monde

À l’intelligence presque humaine

Ont-ils disparu

Victimes de génocide chimique ?


4 commentaires:

  1. Une Vénus détrônée reste toujours sur un mont Divin!

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  2. C'est à nous, justement, de guider les yeux des enfants vers la beauté (ou l'originalité) de ces éléments architecturaux.

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  3. Pour les rats, je ne sais pas, mais les enfants, oui, ils ont toujours les yeux vifs et l'oreille claire. Rien ne pourra jamais les empêcher d'être des enfants.

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    Réponses
    1. @ versus
      Joliment exprimé !

      @ Claire
      Les yeux des enfants sont aujourd'hui tellement captivés par d'autres architectures, puissent-ils ne pas se limiter à ces dernières ...

      @ Carole
      Peut-être que les enfants ont avant tout besoin du regard de ceux qui les aiment et leur consacrent de l'attention !

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