vendredi 6 juin 2014

Au ras des fougères




Dans ton œil, celui qui n’était pas aveugle, apparaissait le monde et ses vastes continents.


Tu ne parlais rien d’autre que le langage des yeux.


Sur le front seul un tatouage ésotérique attestait de ta provenance lointaine…


A l’ombre de ton ombre


Ultime nourriture


une fougère si basse


Que même le vent ne pouvait pas l’atteindre...


 

7 commentaires:

  1. la fougère caresse ses lèvres
    dans son monde intérieur
    il rêve !

    joli billet

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  2. C'est beau, bien écrit.

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  3. Je suis contente de pouvoir me mouvoir avec mes deux jambes... :)

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  4. Pour élever l'esprit, ne pas hésiter à passer par le ras du sol !!!

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    1. @ Marty
      Une vue limitée laisse de la part au rêve.

      @ Marcel
      Merci.

      @ Thérèse
      :-)

      @ :)
      L'esprit n'aime pas les limites de l'espace, en effet !

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  5. Après quelques tempêtes, et pluie diluviennes ,peut être arrivera t'il à sortir un bras, puis l'autre et s'extirpant de la terre courir découvrir le monde

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    1. Je crois ...mais c'est mon avis ...que son concepteur a réduit les frais en ne le dotant ni de bras ni de jambes. Qui vivra verra :-)

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