Nos rires
se mêlaient
Dans les
chaudes journées de l’été
Nos voix
murmuraient les mêmes musiques
Ce que tu
aimais je l’aimais aussi
Ce que
j’aimais tu le dévorais aussi
Dans cette
boulimie contagieuse
Dont on
ignorait la première impulsion
Nous étions
Deux doigts
de la même main
Deux corps
du même socle
Ancrés
jusqu’à l’âme
Le temps a balancé
nos rires
Et nos
courses dans la campagne en fleurs
Soudain
défraîchie
La langue
pendante
Il aurait
fallu
Rentrer au
bercail
Sans
passion
Quand les
âmes-sœurs
Se
disiamoisent
Quel salut
reste-t-il
Pour les
individualités
Renaissantes ?
Ex qui?
RépondreSupprimerExquis sciés sci-amants...
moi,si à toi..et toi si-à-moi...
C'était l'un sent l'autre...
là,c'est l'un sans l'autre!
Bonne journée!
deux fois trois siamois
RépondreSupprimersix langues de feu comme silexs
Mais l'amour fusionnel peut-il durer, existe -t-il ?
RépondreSupprimerLa passion c'est usant à la longue, on redevient nous m'aime, propre entité ...
Quand on fait tout ensemble, on finit par ne plus se supporter non ...
Renaître à son individualité oui, n'est-ce pas là le seul salut ?
Amour, terre cuite et non recuite. Cela nous forge, cela nous sculpte une forme d'argile...
RépondreSupprimer"Quand les âmes-sœurs
RépondreSupprimerSe disiamoisent
Quel salut reste-t-il
Pour les individualités
Renaissantes ?"
Il reste la liberté retrouvée
et elle est sans prix :-)
@ Claire
RépondreSupprimerMais l'un garde la noce tal scie et continuerait peut-être à chanter
http://www.youtube.com/watch?v=NmoFdlz0ngU
@ JEA
Une table à trois pieds, souvent banc-cale ?
@ Servanne-V
L'amour s'us-ionnel passe comme le reste. Car quand on se dévore, on finit par être rat à scier !
@ Staive
Les lendemains de cuite souvent durs à avaler ...
@ Fifi
C'est d'ailleurs pour cela qu'on ne la trouve pas en magasin :-)