Une foule
Une foule
pleine à ras bord
Me suis
immergée dedans
Foule qui
empestait
L’alcool
La sueur
La fumée
Ils se balançaient
D’amont en
aval
Scandant un
rythme subliminal
Dans un
flou
À peine
perceptible
Leurs ondes
proches
Leur haleine
attisée
Me
crachaient leur mépris
À la figure
la
différence
Est
toujours source de
Mépris.
En me
balançant
Sans
conviction
Dans leurs
vagues ineptes
Je guettais
le sens
D’un
courant de sortie
Mais pas de
courant
Ni de
sortie
Alors
vaincue
Désespérée
Ou
indifférente
Ou tout à
la fois
Je me suis
laisser tomber
Je ne me
souviens pas
D’avoir
jamais atteint
Le sol.
juste pour la...forme alors :-)
RépondreSupprimerIncroyable comme George Delerue semble avoir écrit le mépris pour votre poème et non pour le film de Godard :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=sHBcYMs8YMQ
@ estesidestory
SupprimerJ'ai eu du mal à comprendre et puis j'ai relu. Pardon pour cette défaillance (provisoire j'espère) !
@ JEA
Peut-être mais il n'en savait rien :-)
Je crois pas pourtant qu'il aurait perdu du temps à lire mes poèmes ! Merci pour la musique !
à la lecture de vos poèmes, c'est son temps qui l'aurait perdu
SupprimerSe perdre dans les autres...
RépondreSupprimerRester soi, jusqu'au bout, travailler la distance qui refuse l'amalgame!
RépondreSupprimer+
RépondreSupprimerla foule
cette houle profonde
+
Ce "haïku oulipien de 5 mots" vous est offert. Cordialement.
Comme le vomitoire de théâtre des anciens romains
RépondreSupprimer@ Otli
SupprimerPour mieux se retrouver ?
@ Versus
Pas facile de garder sa personnailité au milieu du branle-bas ...
@ Marcel
Merci pour ce haïku hors normes :-)
@ Gérard
Ici, en l'occurence, il n'y en avait pas :-)
La foule, une mer sans fond alors ?
RépondreSupprimerOn s'y noie, y perd pied pour des horizons incertains.
Oui et la proximité d'autres pieds ne permet pas de se maintenir à flot...
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