
Sous les cheminées rouges
Décor de carton-pâte
Enserrés dans leurs enclos gigantesques
Les animaux meuglent
À qui mieux mieux
Dans le pavillon
Leurs cris effarouchés
Transpercent les tympans de
Quelques passants distraits
Égarés dans
Le vestibule
De ces lieux interdits
Marteaux et enclumes
Envahissent irrémédiablement
La cochlée titanesque
Dans une boite transparente
Des étoiles phosphorescentes
Attendent d’être délivrées
Aux bêtes
Pour les rendre muettes
La nuit
Juste pour la nuit
Ça donne envie de leur ouvrir la porte...
RépondreSupprimer@ anonyme
RépondreSupprimerAh tu suis Pierre Perret en l'adaptant quelque peu :
http://www.youtube.com/watch?v=3H_DAyJvbtY
A la nuit, à la vie !
RépondreSupprimerBonsoir Saravati,
RépondreSupprimerCette photo me fait penser à la gare de Bordeaux et aux pigeons, oiseaux qui essaient par tous les moyens d'essayer de trouver une sortie. En attendant ils viennent picorer à tes pieds, les miettes de ce que tu as éventuellement manger. Etonnant mélange. J'aime la structure de la photo, et actuellement très branchée métal :)
Bisous.
@ versus
RépondreSupprimerLa nuit eux aussi sont gris !
@ Filamots
Les édifices des grandes villes s'inspireraient-ils les uns les autres ? Ici à Wazemmes, banlieue de Lille. Je ne connais pas Bordeaux, pas encore !