
On dansait
Comme des malades
Tous les soirs
Jusqu’à la nuit ancrée
La notice dans les yeux
Le recul du temps
Jusqu’à épuisement
Jusqu’au couvre-feu
Qui couvrait nos sueurs
On avait pour modèles ces couples en papier
Glacé
Glisser sur les parquets lisses
Mus par les talons
haut
Si haut et pourtant sans vertige
Hormis la torpeur
De la musique
Et on s’endormait au son des tempos
Jusqu’à l’aube
Que lancinait
l’écho.
on danse
RépondreSupprimeret les heures
ne font plus peur ?
Sérénade aux couleurs, comme ce V de la victoire des corps brillant sur la pellicule aux étoiles ainsi agencées.
RépondreSupprimerS' esquisse un pas vers le délire !
alors on danse...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème.
... la nuit ancrée... très beau comme image.
RépondreSupprimerJ'aime, encore! Amitiés.
@ JEA
RépondreSupprimerLa danse est une évasion du temps !
@ versus
Un moment figé en victoire dans l'élancement des corps et peut-être, oui, le délire ...
@ Marcel
Oui et pas moyen d'arrêter ! Merci beaucoup.
@ Patrick
D'une photo noire, faire revivre des silhouettes qui paraissaient éteintes ! Merci, Patrick.
Danse avec les étoiles.:-) Oui, si la nuit était la scène rêvée de la danse...
RépondreSupprimerCouper la nuit
RépondreSupprimerles corps en couteaux.
Danser... danser, marquer de ses talons (tu le dis si bien !) la sueur du temps dont on oublie la cisaille (comme le dit si bien Gilbert)
RépondreSupprimerVous dansiez... et bien... écrivez maintenant ;)
RépondreSupprimer@ Gilbert
RépondreSupprimerLa nuit des doux couteaux !
@ Frederique
Sons et odeurs et on oublie le reste, oui ! Le temps vécu à fond est toujours subjectif.
@ Ötli
A vos ordres, mais avoir m’être lavé les mains ;-)
Intéressant poème pour une belle image avec un traitement excellent.
RépondreSupprimer@ Leovi
RépondreSupprimerMerci pour cet encouragement, Photoshop peut faire des miracles à partir d'une photo qui ne donnait rien faute de lumière, j'ai joué sur l'aspect graphique et un peu morcelé.
"La notice dans les yeux
RépondreSupprimerLe recul du temps" J'adore !
Saravati, si je peux me permettre ... tu écris de mieux en mieux ... ça dépote !
@ Isabelle
RépondreSupprimerC'est gentil, ça. En plus que c'est la saison des semis ! Mais tu risques d'être déçue : je suis très inégale :-)
J'aime bien la photo aussi... souvent dans la danse l'oubli...
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