Elle me dit :
Ce qui se passe en moi
Là dans mon ventre
Je le vis depuis des années
Je devrais me convaincre que
C’était la norme
La mienne
Je portais ce fardeau responsable depuis si longtemps
Ce mal-être
Était partie intime
De mon ressenti quotidien
Et un jour, une embellie
A allégé le poids
J’ai ressenti pour la première fois
La légèreté du corps
Sensation revitalisante
Qui est partie vite, sans raison
Comme elle était venue, comme une
Plume atterrie à la surface
D’une rivière
Et engloutie par un souffle banal du vent
Mais je sais qu’il peut exister
Cet univers sans plomb.
Ce plomb à nouveau me perce l’abdomen
Me triture les tripes
Et me donne envie de hurler.
parfois, le plomb ne tient qu'à un fil...
RépondreSupprimerce serait une manière effectivement, de faire que le poids nous fasse tenir droit, au lieu de nous effondrer
RépondreSupprimerAction ! vive la vie ! hymne à la joie, please.
RépondreSupprimerQuelle sensiblité ! Le ventre, lieu de délires et de délices, d'enfantement et de désenfantement,d'espoirs et de désespoirs.
RépondreSupprimerde toute façon un kilo de plume et un kilo de plomb c'est pareil : y'a pas à s'inquiéter !
RépondreSupprimerUn récit triste... Est-ce que le monde qui nous entoure est si triste?
RépondreSupprimerQue dire? Très intéressant; une superbe exploration de la sensibilité, de ce "deuxième cerveau que le ventre".
RépondreSupprimerBien amicalement
Geraldine
cooooooool je vais DEVORER!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerToujours écouter les signaux que donne le corps...Ces façons dont il nous parle des douleurs et des joies de l'âme du cœur et de l'esprit...
RépondreSupprimerle dessin des mots permet parfois de respirer laurence
RépondreSupprimerJ'écoute mon ventre dès lors qu'il crie famine.
RépondreSupprimerLe reste du temps, je fais confiance à mon cerveau pour mener la danse. ;)
Saravati, je ne peux pas commenter ce texte, pardon, trop sensible. :)
RépondreSupprimerah le plomb dans le ventre j'ai connu ça...
RépondreSupprimeril m'en reste de minuscules billes qui roulent par-ci par là de temps en temps...
Déposer le fardeau pour pouvoir à nouveau s'envoler...
RépondreSupprimerSurtout boire beaucoup d'eau! (recommandation de ma mère pour les maux de ventre). :-)
Marcelle
Je viens te lire avant de me coucher.
RépondreSupprimerBonne nuit.
@ JEA
RépondreSupprimerTant que le plomb accroché au fil ne nous tombe pas sur la tête …
@ Petite racine
Les lois de la physiques sont parfois si contraignantes !
@ Marcel
Un jour de nuages, ça existe aussi ! Soufflons …
@ Danièle
Merci. Le ventre d’où nous venons dans la douleur et qui n’arrive jamais à se faire oublier complètement !
@ Carole
Question de volume aussi ! (évitons d’être ballonnés !)
@ La plume et la page
ça arrive. Heureusement qu’il y a les couleurs, alors peignons !
@ Géraldine
Merci, belle image que ce deuxième cerveau qui veille !
@ Michaeline a dit…
Arrête toi à temps, tu risques l’indigestion et des crampes …au ventre …
@ Les héphémères
Très joli commentaire, merci ! Le corps est un sacré émetteur, jamais en repos !
@ Laurence
Les mots comme une cadence !
@ Blog_trotter
Pour cela, je vous fais confiance à vous et à votre cerveau !
@ Aléna
Beaucoup à dire à ce sujet, peut-être chez toi ?
@ Mu LM
On n’oublie jamais les billes qui nous ont un jour habitées !
@ Marcelle
Tant de causes possibles et de remèdes essayés « pour pouvoir à nouveau s'envoler.»
@ Philippe
Serais-tu devenu un couche-tôt ?
Bonne nuit (la prochaine) et à bientôt !
Très fort. Touchant.
RépondreSupprimerMerci Virginie.
RépondreSupprimerOui, c'est au ventre qu'on ressent les plus vifs sentiments.
RépondreSupprimer@ Eric
RépondreSupprimerSentiments, ressentiments, le plexus solaire aurait-il transcendé le coeur ?