C’était le
4 février.
Quand j’ai
sonné à la porte, Flore, la colocataire de ma fille m’a fait la bise en me
souhaitant "Joyeux Noël" ; je lui lançais un regard interrogateur, elle me
répondit : " Dans la famille, on fêtait Noël quand tout le monde était
disponible, c’est parfois arrivé au mois de mai !"
Oui, ici
c’était février, mais en décembre il faisait doux et maintenant l’hiver venait
juste de montrer ses crocs. Moins 10° sur la route, de la neige dans le jardin, vraiment d’hiver.
Ma fille
qui était partie Outre-Atlantique pour la fin de l’année avait tenu à
maintenir la tradition du repas de fêtes, peu importe la date !
Alors on
s’était tous concertés pour la date et le menu, la répartition des courses et
des rôles.
Dix autour
de la belle table ovale libérée pour nous par tous les colocataires disparus on
ne sait où !
Ce fut une
belle fête au milieu des rires et des souvenirs. Mon cœur de mère tout
réchauffé de voir la belle entente tissée entre mes filles et une certaine
complicité avec moi venue de très loin et très présente.
Nous avons dormi là-bas dans des lits d’appoint qui valaient bien le confort moral
d’un palais.
Au matin,
Raoul, le guitariste espagnol dans son
pyjama d’enfant vert aux motifs dysneliens me proposa un café qui prit des
allures de grand cru.
Après un déjeuner
brunch qui nous rassembla de nouveau autour de la table ovale, on débarrassa
les derniers indices de la fête, rassembla les bagages et on repartit vers le
grand froid du Nord qui n’avait rien à envier à celui de la capitale.
Ma fille et
sa colocataire étaient pour ce dimanche de corvée nettoyage complet, mais avec
le sourire, dans le respect mutuel que nécessite la vie en colocation.
Je pensais
à ma jeunesse, aux longues soirées d’étudiants, à la musique et je souriais en
revivant à travers ma fille quelques parcelles de petits bonheurs...
Juste pour le titre
Juste pour le rythme...
Juste pour le rythme...
« Juste pour le titre, juste pour le rythme... » Un sans faute pour les deux :-)
RépondreSupprimerJuste en passant, vaut, parfois, mieux Noël en février que Noël en décembre. Parce que Noël en février, c’est, quand même, une sacrée surprise. Non ?!...
RépondreSupprimerSoit, Pépé Nono s’est gouré dans son calendrier, soit le calendrier s’est gouré de fête… Mais l’essentiel est que ce soit Noël et peu importe le mois…
D’ailleurs, qui a eu cette idée folle un jour d’inventer Noël… à date fixe ?...
Super Noël en février !
RépondreSupprimerJ'adore quand cela ne rentre pas dans les cases :-)
@ estesidestory
Supprimer:-)
@ J.Earthwood
Toi non plus, tu n'es pas fétichiste des dates ? Et si on fêtait le Nouvel-An en avril quand nos coeurs se sentent prêts à changer ? Qoique des fêtes "subjectives" ça devient difficile à gérer si on ne vaut pas les fêter seul:-)
@ Marcelle
Tu as raison, les cases sont des sortes de prisons ...
Un joli mélange de nostalgie et de temps présent. Dans les deux cas des émotions et du temps tout doux.
RépondreSupprimerEtrange que le temps froid puisse ramener tant de douceur au coeur !
Supprimer