lundi 5 mars 2012

Ne réchauffe guère



Du vent qu’elle a tressé
En longs filetages dorés
Ne reste presque rien
une encoignure ombrée
Qui ne réchauffe guère

Des veines de mots
Perdues dans l’aquatique
Blotties au creux des pierres
Qui ne réchauffent guère

Un visage épars
Sur un glacier de bronze
Plaqué aux quatre vents
Qui ne réchauffent guère

Des doigts gourds
Qui ne s’activent plus
Des mains sculptées
Dans la matière friable
Et mouvante.


8 commentaires:

  1. Un post de circonstance avec cette dernière … offensive de l’hiver ? et l’arrivée de la…pleine lune.
    « Cadran solaire et faux ami, parlent tant que le soeli luit, et se taisent quand il s'enfuit… »

    Belle photo.

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    1. C'est le manque de soleil qui a brouillé les lettres :-)
      Il neige aussi chez toi ? Ici, ça chasse sur la campagne, je guette l'arrivée des ours polaires !

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  3. En plaine, pas de neige, alternance nuages et soleil, juste plus « frais » que les jours précédents.J'oubliais : belle version de
    « Cry Me A River »

    http://youtu.be/_sNhPXaLD7U

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    1. Merci pour cette version, mais je garde un faible inconditionnel pour Diana !

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  4. et grâce à ces changements de temsp, tu nous offres de très jolis mots et ceux là, je les apprécie particulièrement

    : ne réchauffe guére !j'aime l'utilisation que tu as faite de ces mots ...

    ravie de revenir enfin un peu sur les blogs autre que le mien ...

    je t'embrasse Saravati

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  5. Le message du vent, de l'eau et des rêves qui se perdent dans la déchirure du temps ...

    Abracadabra gente dame
    glisse sur une peau de banane :-)

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    1. @ NanouB
      Contente que tu aies repris tes visites.
      Avec les changements de temps, les mots semblent prendre leur envol même s'ils ne réchauffent guère.
      Merci, belle journée et plein de bisous aux couleurs de l'espoir !

      @ Marcelle
      Ah, c'était donc vrai, tu m'as jeté un sort ! Mais je suis perspicace, passerai à côté :-)

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