Je te dis
nous sommes cernés
Ils ont tous fui la fumée blanche
Ils ont fui les gris nuages
Et les miettes d’un soleil blafard
Je te le dis
Ça m’effraie de rester là
Inactif
Planté par-dessus les tuiles
À attendre quelque fureur
Du ciel
Je le sais
Si tu ne m’abandonnes pas
Ce n’est pas par amour
Ni compassion
Juste par inaptitude.
+
RépondreSupprimerRien.
Seulement de la fumée
après ton départ.
+
Le ciel est ... par dessus les tuiles ...
RépondreSupprimersi beau si grand ...
Quand sommes serfs-nés de toutes parts, qu'y pouvons-nous ?
Je le sais, je suis inapte à l'âme, lourd, je suis lourde-mens cernée par la faux-lit ...
Je veux être enterrée avec une rose, ne me brûlez pas !
Je t'embrasse chair, Sara !
Ce n'est pas une certitude, mais parfois les yeux du ciel semblent eux aussi cernés...
RépondreSupprimerce qu'il y a de bien avec les nuages c'est que parfois lorsqu'il s’étirent se glisse une étoile .
RépondreSupprimereffrayée de rester là, effrayée à l'idée de fuir...Et puis partir où pour fuir quoi ?
RépondreSupprimerCernés, nous le sommes!
RépondreSupprimerMais on peut toujours rêver...et s' échapper par la cheminée. Regardez ces nuages, ces merveilleux nuages!
Et le soleil, comme une buée insistante, une lumière inépuisée...
Une blanche fumée! C'est déjà un point positif dans ce ciel gris...
RépondreSupprimerJe te souhaite une agréable soirée Saravati
Un commentaire est parfois une cheminée : pas de fumée sans feu ?
RépondreSupprimerBelle photo spacieuse.
@ Marcel
RépondreSupprimerC'est déjà ça !
@ Véronica
Je crois sincèrement que la faux lit peut tenir au show ! Bizzz nounourse jolie au beau nez rouge !
@ JEA
On voit dans le ciel les ombres de nos propres questionnements, non ?
@ Corinne
Partir ou pas partir ? L'éternel dilemme sutout si on ne sait pas où on veut arriver :-)
@ Versus
Oui, mais la cheminée restant le royaume des suies, ne faudrait-il pas choisir la lumière même si elle est confuse ?
@ Kenza
Voir le bon côté des choses éclaircit toujours la vie. Belle journée Kenza !
@ Dominique
Les cheminées ont ce double pouvoir de confiner et d'ouvrir sur un espace. Merci.
Rester c'est bien mais rester pour ne pas bouger, pour ne pas prendre de risque ???
RépondreSupprimer... Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
RépondreSupprimerLe monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,...
Baudelaire - Le voyage
Merci Laurent pour cette superbe référence !
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