Je l’ai
toujours su ; c’est pour toi et toi seul que j’écrivais.
Même avant la
rencontre, tu vivais calfeutré en moi sans que j’en sache rien.
Il a fallu
juste une fulgurance pour que mes yeux s’attardent et te découvrent dans ta
lumineuse beauté, dans le creux de ton âme où j’aurais pu m’abriter, dans les
replis de tes mots où les miens auraient aimé se blottir.
Je l’ai su
tout de suite, j’avais pour seul bagage, les souvenirs de vies antérieures où tu étais
âme-sœur, mes pas sur tes pas unifiés, mes traces sur tes traces uniformes, mes
pleurs pour panser tes blessures, mes sourires pour obscur-claircir ta pénombre…
Ta joie
pour transformer ma peine, ton rire pour relever mes lèvres, tes yeux pour
noyer mon regard au diapason du tien, ta musique pour faire vibrer mes cordes
Ta
sincérité en miroir à la mienne
Et puis la
fin du monde avant le cœur froid de l’hiver, ton silence irraisonné, les
fantômes de tes nuits pour obséder mes jours, ta presque palpable évanescence,
tes mots devenus sans que rien ne soit dit, clairsemés, absents, inexistants…
Mes gestes
maladroits, paroles inexprimées, mon regard éperdu, fanaux éteints jusqu’au bout de la nuit et ce mur sans résonance qui avale tes
pas …
Dans le
monde qui t’a vu disparaître, le vide comble le silence devenu langage ultime,
sublimé… là où je n’ai même pas pu te dire adieu …
Emue je suis ... C'est beau ce que tu lui dis ...
RépondreSupprimerJe n'écoute même pas London grammar que j'aime du coup, seuls tes mots, je lis et relis ...
Quel beau texte, Saravati, dont la mélancolie prend à la gorge, parce que c'est la vôtre, parce que c'est la nôtre. Parce qu'affluent; à l'approche des fêtes de fin d'année, le souvenir des invisibles non absents.
RépondreSupprimerC'est un texte tout à fait saisissant et émouvant... oui vraiment très beau...
RépondreSupprimerMagnifiques mots qui ont en nous l'écho du poids de l'absence et qui atteignent sûrement quelque part leur destinataire...
RépondreSupprimerJe corrige ! ... Parce qu'affluent, à l'approche des fêtes de fin d'année, les souvenirs des invisibles non absents.
RépondreSupprimerVenant du blog de Carole, je tombe sur votre blog et ce texte, magnifique que j'aurais aimé écrire!
RépondreSupprimerC'est très beau,si triste et si fort aussi. L'amour est plus fort que la mort.
RépondreSupprimerDifficile de mettre des mots sur un texte aussi beau qui nous saisit au coeur. Je sais seulement que vivre, c'est rendre hommage à ces instants précieux et merveilleux. Douce journée. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerUn texte très fort, poignant, merci Saravati.
RépondreSupprimerComment s'inscrit-on à la newsletter sur tes blogs?
que d'émotion dans ce texte superbe, des mots qui vous déchirent et vous
RépondreSupprimerarrachent les frissons de nulle part !
c'est beau c'est beau !
je te souhaite de belles fêtes
Merci.
RépondreSupprimerAh, cette période de Noël....
Un très beau texte, Saravati. Ah, la présence en creux de ceux qui nous ont échappé !
RépondreSupprimerC'est un texte magnifique...
RépondreSupprimer(Je ne sais pas dire mieux et pourtant, c'est terrible toutes ces émotions ressenties)
Merci, Saravati.
Passe une douce journée.
@ Tous
SupprimerMerci pour vos mots caressants et l'émotion partagée.
Je vous souhaite de très belles fêtes !
@ Almanitoo
Je crois qu'il suffit de t'inscrire à Google friend connect. Les derniers billets apparaissent alors dans la liste de contacts.
L'absence sublime ... c'est beau et fort.
RépondreSupprimerUn beau texte encore qui nous parle d'absence...
RépondreSupprimerQue Noël te comble d'une douce présence au coeur de toi même !
Belles fêtes Saravati !!!
La sincérité approche sans peine - si l'on ose dire - la beauté.
RépondreSupprimerJe n'avais encore jamais vu si bel encrier, aux formes naturelles et parfaites. Idéal pour accompagner un texte aussi poignant.
RépondreSupprimerVoilà plusieurs fois que je viens lire ce texte et que je repars sans rien dire.
RépondreSupprimerJe n'ai toujours pas trouvé les mots, en dehors du fait que c'est bouleversant.
@ Tous
SupprimerMerci, passez de belles fêtes !
@ Dominique
Osons dire pour que perdure la beauté sincère !
@ Claire
Cet encrier, hélas n'a pas survécu aux affres du temps (quand on parle de réchauffement :-)
Ta sensibilité m'emplit de mots si profonds qu'ils me désarment. Je découvre ton écriture et suis au seuil d'une quête lente et sincère vers toi... Suzâme
RépondreSupprimerQue dire après ces mots qui désarment ? Merci infiniment !
SupprimerJe découvre ce blogue (je ne connaissais que l'autre) et reste sans voix devant un tel texte, où vibre la vie intérieure, faite de sensibilité, d'émotion, d'affection, de tristesse et de nostalgie.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau commentaire qui résume si bien les sensations éprouvées.
SupprimerSaisissant, tu parles bien de l'amour présent.... et du vide une fois parti !!! je reste impressionné par la qualité de ton écriture.
RépondreSupprimerMerci Patricia. Tu sais, je me laisse souvent emportée par les mots :-)
SupprimerOui mais c'est un vrai talent pas à la portée de tout le monde...
RépondreSupprimerJe pourrais te répondre : dessiner et peindre sont aussi des talents pas à la portée de tout le monde et j'aime ta façon de retranscrire ta réalité !
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