mardi 19 février 2013

A retort et à raison




























J’ai beau chercher
Dans les sangs blancs de sous-vent n’ire
Je n’arrive pas à détecter le mot ment du glisse-ment
Le pas nul-time qui fit dé-faillir.
Nous étions si bien et je ne m’attendais qu’aux miel-heures
Cela aurait pu durer presque jusqu’à une éter-nuitée.
Partie quelques ajours
je t’éperdu de vue.
Quand je suis revenue tu avais presque complètement dis-jonc thé
Sans la moindre explication.
Notre univers collectif s’était reste-train
Jusqu’à peau de chat-malangrin
Que même les mots n’arrivaient pas à trouer…
Entre les cils lances des actes de constriction
Je me demande
Encore
quels torts j’ai semés
Pour de si tardives vendanges …

Petit clin d'oeil à Veronica dont j'essaie en vain d'imiter la virtuosité  avec laquelle les mots se jouent d'elle et de nous !


12 commentaires:

  1. Le questionnement n'évite la fin alors tourner la page me semble approprié en se disant qu'un tel personnage ne mérite pas notre mépris.

    Bises

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    1. Il y a des trains qui se croisent dans les gares puis repartent sans jamais plus faire d'escale en commun.
      Pourquoi éprouver du mépris ? Le rêve même s'il est volatil n'est jamais méprisable. J'aime beaucoup cette chanson ! Bisous.

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  2. Merci ...
    Je suis très touchée ...
    Oh non je ne me joue pas de vous ! sourire

    Toi, avec ton style, âmie poète, tu sais exprimer le miel-heure de toi-même, et j'aime tes lyres, ces d'elle ires parfois, art jamais tordu, à raison ! Arrêtons-nous un instant sur le son oui ! Merci d'avoir choisi le "nous gare eau" des bords de ma Garonne ...

    Laids, perdus de vue, on les laisse, on tourne la page, quel bol d'art ensuite naisse pas ! Oserais-je dire que c'est "con plie quai " le couple ! :) ne pas trop se repentir, garder son âme en tendre pour d'autres nus nid verts à venir au printemps ...

    J'aime te faire sourire, peut-être dessous venir, qui sait, femme miss terre rieuse ! Merci, merci en corps, te quitte en rêve-errance ...

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  3. Le silence c'est bien, mais uniquement quand il est entrecoupé de preuves d'amour...
    Superbe votre photo, on dirait un tableau surréaliste !

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  4. Peux-tu me parler de cette belle photo qui m'intrigue ...

    Du bois de vent d'ange ?
    Du petit bois renaissance ?
    Le feu avant la fête ?
    Le passage des Sioux ?

    Gros bisous sur un char des matines ...

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  5. je vous propose de partager une bouteille de Saint et Millions ?

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  6. Poignant! Je suis admirative devant tant de poésie!
    Et la photo illustre si bien les mots!
    Merci Saravati de cet émouvant partage

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    1. @ Veronica
      Merci à toi pour tes mots qui donnent le tour-nid , en suie toute dé sable élizée.
      La photo, juste une structure d'ébauche de tipi, tronc d'arbres et peaux de rennes, confection sami !
      Au lieu de photographier le grand tipi, je me suis attachée aux dés tailles :- ) amichalement !

      @ Claire
      Parfois le silence n'est accompagné que par des preuves de lui-même :-)
      Merci pour la photo qui ne doit rien à ma peinture, juste une copie du réel !

      @ JEA
      Que je partagerai volontiers avec vous :-)

      @ :-)
      Les chats grains ne sont pas tous à caresser à rebrousse-poil !

      @ Cactus
      J'ai vu que tu avais fermé ton blog à moins qu'il ne soit réserver aux inis niais :-)
      Je suis bien triste de la disparition de Dominique C. son humour décapant, son auto-dérision, sa sensibilité foudroyante nous manqueront énormément !

      @ Kenza
      Merci à toi d'accepter de me lire et bonjour à ta charmante princesse, bon week-end au coin du feu !

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  7. C comme Corinne18 mars 2013 à 20:24

    Superbe ! drôle et effroyable à la fois car si proche de la réalité. Du grand art...

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    1. Merci Corinne, je te souhaite de joyeuses fêtes de Pâques.

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