Prendre
les choses comme elles vont
Même à
contre-courant
Quand elles
courent pour ne rien dire
Pour
parfaire les silences irraisonnés
Unilatéralité
des relations humaines
Qui
naissent et meurent
Dans un même
souffle contraint
Dans la rue
Marcher
Sans rien
voir
Des façades
altières grises
Et vides
Sans rien
voir des voitures
Qui
laissent leur filet de fumet
Embaumer
l’espace
Découvrir
l’ozone
Jusque au
halètement
Les choses
parties
Les
voitures
Éteintes les
façades
Embrumées
Réaliser
seulement que le monde
Est ainsi
fait
À notre
image
Ou
contre-image
Trouble
Faussée
Distraite
À peine
réelle
Dans la
virtualité
Des
instants passés.
Très beau poème auquel la chanson d'Henri Tachan semble faire écho.
RépondreSupprimerA noter que lorsqu'on peut encore évoquer une certaine mélancolie de façon poétique il reste encore un espoir. Il arrive que même en cherchant bien on n'y arrive plus.
Pour faire suite avec les mots de Michèle Dassy, je dirais, qu'en incorrigible chercheur de lumière, je lève tout de même mon nez au-dessus des grises façades et aperçois un coin de ciel bleu, joliment encadré de nuages...
RépondreSupprimerAssez pour essayer chacun selon ses moyens de remettre dans le droit chemin certains petits rus...
RépondreSupprimerMélancolie douce de ce beau poème, je ne le trouve pas vraiment triste: les nuances de gris sont si belles...
RépondreSupprimerQue mon image virtuelle demeure en ton coeur comme la tienne en le mien ! malgré le temps qui passe qui nous lasse parfois et nous fait mal et des silences violents mais la paix des âmes sensibles et le chemin vert des arbres enzoiseaux ...
RépondreSupprimerJe t'embrasse en frais passe passe de Pâques ! ma chère Saravati
Bel accord texte-chanson.
RépondreSupprimerChère Savarati vos textes sont toujours très beaux. Celui- un peu pessimiste çà sent la révolte, mais c'est beau la révolte. Moi je l'aime tant la vie... voudrais jamais partir Chanson de Tachan (que je découvre) très adéquate . Amitiée sincère
RépondreSupprimer@ Michèle
RépondreSupprimerLa mélancolie est à la poésie ce que les mots sont au langage.
:-)
Merci pour cette façon de dégriser pour mieux voir les couleurs !
@ Nicole
Les gris sont un savant mélange des couleurs primaires, ils ne peuvent pas le cacher :-)
@ Veronica
Malgré la hauteur de l'é chat sauvage, tu as affronté le vert tige pour venir jusqu'ici. Merci !
@ Claire
Peut-être que la révolte est ce qui permet de continuer quand le ciel est tout gris.
Amitiés