Peu importe
qui tu sois
D’où
viennent tes gènes
L’histoire
de tes ancêtres
Du sud ou
du nord
Autochtone
ou immigré
De source
noble ou modeste
Peu importe
depuis combien de temps
Je te
connais
Peu importe
si on s’est rencontrés ou pas
Si tes mots
sont sincères
Ou si tu
aimes en jouer
Peu importe
que tu m’aies détracée
Par
résignation
Ou sage
fermeté
Peu importe
que tes sentiments
Prennent
allure de tabous
Ce qui
importe
C’est ce
moment précieux
Quand le
temps s’immobilise
Que mon
mental part à la rencontre
De ce qu’il
croit être le tien
De ma
réserve je m’extirpe
Les mots
alignés ou désordonnés
Béats ou
tristes
Je les
travaille avec minutie
Je les
virtualise dans ton réel
Les réalise
dans ton virtuel
Je les
dépose sous l’aile
Des oiseaux
messagers
Ondes parmi
les ombres
Ombres
parmi les ondes
Je les
laisse rejoindre
Les sommets
de la compréhension
Les grottes
des secrets révélés
Les sources
des âmes
En passe de
sérénité
Lors de ces
moments figés
La force de
mon esprit est telle
Qu’apparaît
bientôt la presque certitude
D’un amour
presque partagé
Alors je me
serre plus fort
Dans tes
bras
Dont j’ai
presque la certitude
D’avoir
connu l’émoi
Tandis que
mes yeux courent
À travers
les brumes opaques
Pour y
découvrir ta clarté
…ce
faisceau comme une pluie
De baisers
tièdes après
Un orage
d’été …
Magnifique...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup votre prose... quelle trouvaille :
RépondreSupprimerPeu importe que tu m’aies détracée - Tu as effacé jusqu'à ma trace ? c'est terrible cela. Je sens dans ce texte le grand tourment que cause l'abandon... le désir d'en comprendre les causes - Un amour presque partagé "*
- "Dans tes bras - Dont j’ai presque la certitude - D’avoir connu l’émoi "
- Situation terrible d'^^etre dans l' incertitude des sentiment de l'être aimé ?
IL était difficile a déchiffrer ce long "message". Vous ne signez pas vos écrits ? ppourquoi ? J'aime bien ce blog... Normal ce leger mal de tete ? LOLOLOL
Laissons-nous emporter...
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est plein de trouvailles. Détracée, il fallait le trouver.
RépondreSupprimerMerci, Saravati pour la nostalgie qui sourd de vos poèmes, cette douce tristesse qui nous "poigne" comme diraient les Québecois.
Un texte magnifique, nostalgique mais plein de joies secrètes entre réel et virtuel,
RépondreSupprimerde rencontre encore à vivre...
Peu importe ...
RépondreSupprimerC'était beau !!!
Je ne sais si cet amour a vécu, car ce beau texte en effet contient une bonne dose de nostalgie mais j'y vois surtout une ode magnifique à l'amour et au rêve, tout simplement...
RépondreSupprimer@ Claire
RépondreSupprimerComment je ne signe pas mes écrits ?
Mes textes ne sont pas autobiographiques, j'y mets un peu de mon expérience et beaucoup d'observation de mon environnement, j'y mets aussi de la tendresse présente ou passée, réelle ou imaginaire, je mixe le tout et j'attends que ça marine :-)
@ Nicole
J'ai vrai que je ne suis pas l'académie et des mots me parlent au-delà de leur sens premier. J'aime l'expression "poigner", très enveloppante. Merci Nicole.
@ Marcelle
Cela me rappelle un texte que nous chantonnions durant les colonies de vacances : c'était beau, mais c'était triste ..."
@ Almanito
Peut-être que l'amour et la nostalgie font un beau mariage en poésie...quant au rêve, il aide à vivre, à transgresser la réalité parfois un peu morne