dimanche 26 septembre 2010
Souk de mémoire
Les courants passent
Des visages s’effacent
Après l’amitié
Ou l’amour
Ou la sympathie
Ou l’émoi
La tourmente
La suite inexorable des jours
Tout ça jeté pêle-mêle
Dans le souk de mémoire
Et maintenant ils mentent
Sans jamais se poser
De questions
Pas de retour en arrière
Comme chaque feuillet d’un livre séparé
Complètement de son contexte
Dans leur vie sans aucun
Fil
Aucune
Colle de reliure
Détachée
Prête à se remplir
A se vider, à remplir, à se vider …
Une benne béante
Et amorphe
Devant l’inanité du monde.
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Tout se fondra...
RépondreSupprimerQuand le soleil de sa face apparaîtra au dessus du large horizon, quelle harmonie glacée refusera de se dissoudre en mélodie liquide?
Ce soir du Khalil Gibran et le fleuve emportera votre secret jusqu' à la mer immense...Toutes choses se dissoudront et deviendront...
j'ai l'impression que c'est un texte à double lecture ;)
RépondreSupprimerLe souk, oui, et c'est peu dire du vertige qui nous prend...
RépondreSupprimer:)
Jean
"une benne béante", le gouffre insondable des cieux ?
RépondreSupprimerJe suis là enfin pas bien loin , je n'oublie personne sauf que j'ai eu encore un accident ( de travail ) Un 38 tonnes qui a fait une marche arrière et n'a pas vu que j'étais derrière dans la voiture de secteur ! Ca c'est passé dans l'enceinte de l'hôpital , plus de peur que de mal mais une entorse à mon pied qui avait été cassé ... Le moral est bon quand même :)
RépondreSupprimerJe vois que j'ai pas mal de billets en retard ^^:)
Je ne les jette pas à la benne , je vais prendre mon temps pour les savourer :)
Douce journée et des bisous sur tes joues :)
c'est ça ! ça doit être ça ...
RépondreSupprimerDans un souk, on trouve pourtant aussi ce qu'on ne pensait pas forcément trouver. Alors...
RépondreSupprimerj'aime bien la métaphore livresque (normal pour la bibliothécaire que je suis :)
RépondreSupprimerBonjour Savarati,amie des 1000 mots
RépondreSupprimerL'émoi des rencontres m'a laissé pantois(e)la semaine dernière. Des mots, des mots pour le dire mais.
Le mensonge je ne crois pas.
Le rouleau compresseur de la vie, peut être.
Et le reste.
J'aimerais garder dans une boîte l'étrangeté des coeurs qui se touchent et vivre dans cet état impossible, moitié douleur, moitié folie.
eh bien! nous sonnons de concert, vous et moi, madame Saravati...j'ai moi aussi quelques soucis de mémoire... :)
RépondreSupprimeret dans ce texte j'entends bien le bruissement du souk!
@ Laurent
RépondreSupprimer...Toutes choses se dissoudront et ...renaîtront ?
@ Imagine
On peut imaginer cela aussi, la langue française est une langue aux mots à double sens.
@ Jean
Mettons de l'ordre dans nos vertiges aussi et nous y verrons peut-être plus clair !
@ Gilbert
Gouffre insondable, quand tu nous tiens !
@ Marie
Je garderai la benne propre et bien au chaud en attendant ta visite.
Bon rétablissement et à bientôt.
@ k.role
En effet (j'oserai pas te contrarier pour une fois que quelqu'un est d'accord avec moi!)
@ co errante
D'où l'importance des tris qui sont censés donner une juste valeur aux choses
@ Mu LM
Un point commun avec toi. Ah, ces livres, quand ils nous tiennent !
@ Hi
Est-ce donc toi la femme aux multiples visages ?
Le mensonge existe en tant que tel pour celui qui s'en considère victime.
Un élément parmi d'autres dans le rouleau compresseur !
Cet état impossible doit pourtant être un moment d'intensité et d'émotion !
@ Aléna
La mémoire est un filtre qui ne fonctionne qu'imparfaitement. Le bruissement du souk est une musique incomparable !
Une belle métaphore, j'aime beaucoup!
RépondreSupprimerBon dimanche.
Marcelle