A travers les larges stries de lumière
Une ombre fulgurante
a tracé
une imprévisible trajectoire
Sur le visage de la femme
Noir d’ébène
Une ligne rouge
Grandit
Descend
S’éparpille
En dévalant le corsage blanc
Buvard
De fines fleurs de sang
S’épanouissent
Dans la transpiration moite
De juillet
Sur la banquette
Un gros tesson
Et ses satellites
Ont atterri
Fini leur virée colérique
Le chauffeur hébété
A ouvert la porte
Le voyou est descendu
Sans demander son reste
Une jeune fille
Ecoeurée
Crie au scandale
Dans l’indifférence sournoise
Rudiment de leçon de solfège
Une noire est bien la moitié d’une blanche
Ou moins.
L'été, dans les villes, autour des gares, dans leur périphérie, est parfois étouffant. On peut y suffoquer de chaleur et de bêtise.
RépondreSupprimerRien de pire que l'indifférence... sournoise. Très joli ton texte, félicitations.
RépondreSupprimerBonsoir Savarati,
RépondreSupprimerEt que dire des croches ....
Je viens de te lire chez Julie ....je redis que je vois tout de ton blog.
Je reviendrai
j'sais pas si c'est du à la couleur
RépondreSupprimerj'suis pas sure
la violence est universelle ;)
l'indifférence également
@ Gilbert
RépondreSupprimerLa bêtise est hélas de toute saison mais l'agressivité s'acclimate à la chaleur
@ Patrick
Méchanceté d'une part et indifférence de l'autre, quel cocktail navrant !
@ Mel
Des croches pour se défendre, un crochet dissuasif. Merci à toi, à bientôt.
@ imagine
La couleur, la différence dans les signes extérieurs, dans les pensées et tout le reste.
Violence et indifférence, des valeurs universelles dont on se passerait bien.
Suis pour les crochets, juste là, à la pointe du menton... Ça endort la bêtise.
RépondreSupprimerLa ville a une fâcheuse tendance à renforcer les penchants naturels de l'homme à l'indifférence à ce qui ne le touche pas lui personellement.
RépondreSupprimerJ'espère que ce n'est que fiction !
RépondreSupprimerUne amie blogueuse ayant vécu de longues années en Italie en dénonce sans relâche les dérives fascistes.
J'ai assisté et été victime indirecte, il y a quelques années, dans un autre pays européen, de scènes de violence raciste assumée. Cela glace les sangs.
une image et c'est tout ! Saravati, tu vas bientôt faire du cinéma ! je le sens !
RépondreSupprimer@ co errante
RépondreSupprimerViolence cohérente ? Hélas, la bêtise à peine endormie n'a de cesse de se réveiller ...
@ Jacques
Mais ceux qui sont touchés le sont parfois grièvement !
@ Fiso
La violence raciste est hélas, celle qui rallie le plus d'adhérents.
@ Carole
ça, c'est vraiment gentil, je vais de ce pas m'acheter un caméscope !!!!
quoi dire ?
RépondreSupprimerje ne sais pas...
la violence est proportionnelle à la peur de l'autre
les raidissements ne font qu'empirer
@ Mulm
RépondreSupprimerPas toujours ! Parfois elle naît d'une simple envie de puissance devant les plus faibles.
Mais, même en musique, les noires sont aussi importantes que les blanches, aussi nécessaires..que serait une mélodie si les noires étaient exclues?
RépondreSupprimer@ gazou
RépondreSupprimerChaque pierre qu'elle soit blanche ou noire a sa valeur dans l'édifice.