Ce que je vois dans les flaques
Rugueuses ?
Est-ce là
ton visage dessiné dans l’esprit
Ton souffle
qui imprime un mouvement
Sans rien
dire
Ton regard
perdu depuis longtemps
Moi éperdue
D’avoir
raté l’ondée
Qui
semblait redonner vie
Que je t’ai
touché
Au-delà du
lexical
Des
rencontres de gare
Des étoiles
éparpillées sur le tarmac
Ton écharpe
d’azur
Seule
concession au froid
Ta démarche
assurée
Les
traversées des rues
petit
bonheur la chance
Nos pas
bercés par les nuages
Aveugles au
trafic gommé
notre émoi
La chaude
proximité d’un ascenseur étroit
Les
lamelles ombrées
Pour cacher
nos soleils
Des percées
vers le ciel
Une flèche
qui clame
Les gouttes
sous le parapluie exigu
le roulis
d’un train
Imaginaire
et réel
Des silences
étouffants
Qui fossilisent
le désir
Si...
Te parler
À nouveau
Ce ne sont
que des ronds dans l’eau
Auxquels
j’ai donné consistance
Des
semblants de vérité
Disparus
dans ton néant
Le soir
Je veille
Nos
souvenirs éteints …
Tout simplement beau, fragile et émouvant.
RépondreSupprimerBravo!
Trouver dans les flaques les flèches qui clament. Joli programme.
RépondreSupprimer@ almanito
RépondreSupprimerMerci !
@ Phil
Peut-être est-ce là le coeur du texte parce que les flèches sans jamais atteindre leur but continuent de vibrer...
Trés beau texte dans lequel la nostagie est presque palpable. Qui me fais penser que j'ai longtemps et partout cherché un visage aimé.Nos amours perdus nous laissent orphelines.
RépondreSupprimerChère Claire,
SupprimerNous les femmes n'oublions jamais les visages aimés. Serions-nous d'éternelles orphelines ? Amicalement.
Je ne suis pas d'accord! Nous ne sommes pas d'éternelles orphelines, nous portons la vie en nous, nous la transmettons, et elle vibre malgré la nostalgie, malgré la pesanteur!
SupprimerDonner forme à la douleur de l'absence ou du regret, comme Saravati sait si bien le faire dans ses poème, n'empêche pas la vie de continuer et les femmes de s'émerveiller de toutes ses potentialités.
C'est un très beau texte, très émouvant...
RépondreSupprimerTrès très beau. Des ronds dans l'eau, frémissements de vie. Tout est là même si ça n'est qu'en pensée. Tout vit et se vit.
RépondreSupprimerAmities
Je me glisse dans le commentaire de Corinne !
RépondreSupprimerUne belle réflexion poétique !