Franchirait-il
cette fois encore le pas qui menait à l’illusoire lumière ?
Il frappa
ses cuisses grasses d’un revers de main moite et s’affala sur les épis de blés
trop murs.
Au
carrefour du chemin, il imagina un visage tendre aux yeux de pervenche.
Non pas
question de s’émouvoir. Il ne pouvait pardonner à ces yeux de l’avoir trahi
cette fois encore.
Les parfums
de la terre sèche le ramenaient vers cette sirène ingrate.
Il cracha.
Déjà un
chien-loup familier captait son odeur portée par les vents chauds.
Il fallait
fuir avant que le pont ne l’engouffre à jamais, que l’ire nostalgique ne l’enchaîne
à nouveau.
Il tourna
le dos pour que l’ombre s’efface et rejoignit la route en sens inverse.
Sur
l’asphalte, ses semelles épaisses lâchèrent du lest tandis qu’il s’éloignait …
J'ai envie d'en savoir plus de suivre ton héros sur sa route, ce texte énigmatique m'a mis l'eau à la bouche!
RépondreSupprimerIl faut parfois renoncer à certaines lumières éclatantes mais artificielles. Peut-être trouvera t-il une petite flamme, une petite lueur, qui le rendra heureux ailleurs....
RépondreSupprimer@ Anne-Marie
RépondreSupprimerOh, ce n'est qu'une petite parenthèse de vie, juste comme je les aime, désolée :-)
@ Almanito
Renonçant à son projet, il finira par trouver autre chose ...
... à suivre !!!!
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