Herbe un
peu sèche
Soleil
complice
Goût
d’évasion
Hors des
petites maisons sombres
des
appartements trop lumineux
vitamines D
en rations géantes
Pour mieux
supporter les futurs caprices des temps
Exposer ses
bras au soleil de juin
Flâner de
ci delà
s’arrêter
pour voir
Ou
s’enfermer dans un monde de studiosité
L’été tous
les goûts sont dans la nature
À
l’extérieur des lieux confinés
Le silence
apprivoise les cœurs tourmentés
Cela doit
suffire au bien être
Elle s’est
assise
A chaussé
ses lunettes antireflets
La liseuse phase
plein-air
Ne voit pas
les papillons qui volent
Ni les
regards des hommes qui s’attardent sur elle
Il s’est
arrêté de flâner dans le parc
À la
recherche d’une rencontre improbable
Il a posé les
yeux
Sur les silhouettes
écrasées par la lumière
Il l’a vue
sur un blanc
Elle n’a
pas daigné un regard …
Peut-être
habitent-ils le même quartier
Parlent-ils
le même sabir
Ont-ils
dans leur cœur une même cicatrice de tristesse
Ou dans
leurs yeux le même espoir d’un demain
Peut-être
que je suis seule à imaginer
Qu’ils
vivent dans un même monde
Peut-être
vont-ils retourner sans se voir
Dans leurs
univers réciproques
Peut-être
n’ont-ils rien d’autre de commun
En ce
moment
Que ce même
désir de chaleur
Peut-être
que la tendresse
Est juste
un accident de parcours
Sur les
voies si parallèles des relations humaines.
Brassens n'est pas loin et, malgré le dernier paragraphe, si, si, la tendresse est là...
RépondreSupprimerIl est des rencontres improbables voire impossibles, pourtant pas dénuées de tendresse ...
Supprimerpeut être sont-ils tout simplement bien dans leur instant de solitude.. tout est possible.
RépondreSupprimermais il est vrai que la tendresse manque dans la solitude..
telos
Les bancs des jardins publics invitent soit à la solitude, soit aux rencontres. Ils sont très importants !
RépondreSupprimer@ Telos
SupprimerApprendre à être autonome, ce n'est pas renoncer à la tendresse ...même si elle fait partie d'un passé ou d'un hypothétique demain.
@ Bonheur du Jour
Les bancs publics seraient-ils une invitation ... à ce qu'on veut qu'ils soient ?
Quand j'ai connu mon mari, nous avions 16 et 18 ans, pas assez riches pour les cinés, restos etc...
RépondreSupprimerNotre univers c'était les parcs, les bancs publics, parfois abrités sous un parapluie !
Il s'en passe des choses sur les bancs publics!
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte!