J’avais cru
vivre quelque chose d’extraordinaire, une communion presque parfaite en-dehors
des tourments, du présent, du passé, des souhaits pudiquement tus, des espoirs
éclatés en parcelles de petits bonheurs fugaces.
Mais la route eut beau tracer
des méandres à n’en plus finir pendant un temps qui parut suspendu entre les
existences concrètes, entretenant des lendemains-soleil, en-dehors de toute
lucidité rémanente.
La route reprit ses billes solitaires et effaça les pas.
Et
si j’écris encore, ce sera à la craie…par peur, par prudence… par amour,
pourtant !
Une belle illustration musicale proposée par Colo. Merci !
Une belle illustration musicale proposée par Colo. Merci !
Les seuls mots qu'un grand sage ait écrits, c'était dans le sable. Tu dois savoir de qui je parle. Lui aussi était un être d'amour. Belle journée à toi. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerL'amour n'est-il pas la plus belle des raisons, quelque soit le domaine où nous agissons et servons la vie avec nos talents :-)
RépondreSupprimerLa vie est une toupie rouge sang et pourtant elle trace des lignes...
RépondreSupprimerL'amour aussi.
Magnifique photographie.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'atmosphère qui se dégage de ce blog et de l'autre.. les petits délires. Bien différent de beaucoup de blogs. C'est très agréable de te "suivre"
Pardon de te répondre si tard ...
SupprimerJe suis très sensible que tu apprécies "mes" atmosphères. A bientôt !
Sinon, il y a aussi l'encre invisible ;-)
RépondreSupprimerConnais-tu la chanson "La marée haute" de Lhasa? Ton texte m'y a fait penser... Elle commence comme ça:
RépondreSupprimerLa route chante
Quand je m’en vais
Je fais trois pas…
La route se tait
La route est noire
À perte de vue
Je fais trois pas…
La route n’est plus....
@ Joëlle
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel, le sable s'envole mais les mots demeurent à jamais marqués ...
@ Fifi
Paroles d'une grande sagesse pour quelqu'un dont le regard éveille si bien l'empathie.
@ Versus
...des lignes noires ? Oui, étrange symphonie de couleurs. Merci !
Ce jour-là, le goudron se tenait coi, je doute que ce soit le cas aujourd'hui.
@ Claire
J'ai bien essayé mais en ces temps, elle s'évapore elle-aussi :-)
@ Colo
J'aime beaucoup cette chanteuse et cette chanson aussi, c'était à l'époque où sa voix éraillée nous berçait encore joliment. Inoubliable Lhasa que je m'étais promis d'aller voir en concert si elle passait par Bruxelles ...
Je mets la chanson en lien.
Catherine Lara :
RépondreSupprimer- "Et tout s´est effacé
Comme s´il y avait un peu de craie
Dans l´encrier..."
S'engager sur la route ou rester au bord du chemin ...
RépondreSupprimerJEA
SupprimerToujours le lien qui a teint sa cible :-)
@ Marcelle
Mais surtout ne pas trop réfléchir de peur de rater un train...
Cette personnalisation de la route donne à penser que celles-ci ( les routes) sont très sages... elles savent effacer juste ce qu'il faut comme traces.
RépondreSupprimerJe crois, au contraire, que les routes sont des pas sages, elles effacent seulement ce qu nous ne voulons (pouvons) plus voir...
Supprimerétonnante cette photo.. un petit rien que l'on regarde longtemps. j'aime ça. et Lhassa en plus..un bon moment. merci
RépondreSupprimerMerci, Dominique (c'est bien Dominique ?)
SupprimerCes lignes noires sur le tarmac me sont apparues comme des ombres, tu sais que le rouge et le noir ont toujours la cote :-)
Lhassa, comme je la regrette, je n'irai jamais la voir en concert, moi qui en avais tellement envie ...