Ainsi s’en
vont nos vies
couleurs
avariées
quatre fers
en l’air
âme
contrite
enrubannée par
des griffures du sort
Ainsi s’ancrent
les barques
dépossédées
de leur force motrice
L’eau ne
les berce plus
se
contente du haut
de frapper
ça et là
oscille
sans ciller
Les chaînes
peu à peu
se
déchainent
Les barques perdent de leurs couleurs sorties de leur milieu..comme nous d'ailleurs
RépondreSupprimerLes couleurs coulent à flots...
RépondreSupprimerC'est bien pour cela qu'elles passent!
se déchaîner jusqu'au seuil du silence...joli !
RépondreSupprimerla vie non ? il faut se déchainer, oui oui et ne rien regretter lorsque nous passerons la porte. Bah, je bifurque là, je m'embarque...Hisse haut mes couleurs...
@ Gérard
SupprimerOui, la grisaille ne fait pas oublier les couleurs !
@ versus
Les couleurs oeuvrent à disparaître ?
@ Corinne
Tes couleurs pavoisent et ça fait haut dans le coeur :-)
je les ai vues, les barques ....
RépondreSupprimerhttp://eperluette.over-blog.com/15-categorie-11347611.html
Un peu difficile de s'orienter chez vous ...mais sans doute ai-je oublié de retourner ma barque :-)
SupprimerAvec le temps tout déteint et perd de son panache, je le vois bien... dans le miroir aussi, on perd les couleurs de sa vie...
RépondreSupprimerEffectivement, nul n'est à l'abri de l'érosion :-)
SupprimerMerci de ton passage.