dimanche 28 octobre 2012




Il pleuvait des pétales roses
Qui auraient pu noyer tes pieds

Les gouttes d’eau
qui les accompagnaient
Souffletaient les pétales
Et les émiettaient

À tes pieds sur l’humus
La terre écrasée crissait …


9 commentaires:

  1. Voir et entendre la vie qui va. Bon dimanche, Saravati !

    RépondreSupprimer
  2. L'ombre, la fleur en flaque de pétales.
    Toute vie ne tient que par son reflet...

    RépondreSupprimer
  3. Les prunus d'eau tonnent parfois mais tes vers restent intègres, hauts !

    Pensées châle-heureuses et sensibles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Fifi
      L'oeil de la photographe a parlé :-)

      @ versus
      Quand les reflets envahissent l'espace, il faut faire la place à la matière alitée !

      @ Veronica
      ah le pare-fin des prunus et tes mots si hauts mais pas teints !
      Pensées belles d'âtre !

      Supprimer
  4. ah comme j'aime tes pensées ( t'épanser aussi ) bel' âtre ! ah ce a large et ouvert qui s'étire comme un bâillement ! sourire

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. :-) tes mots me laissent sans maux :-) Merci

      Supprimer
  5. très beau texte.

    RépondreSupprimer
  6. Quoi de plus éphémère que les fleurs ? et que dire de ces pétales qui gisent, mourants, au pied de l'amour (mon interprétation)... il suffirait de les piétiner et de les laisser dans l'eau de pluie, dans l'eau des larmes.

    Belle soirée

    RépondreSupprimer