Sous l’oreiller
Elle a posé
des pierres
Des pierres
vivantes
Qui
pourraient tisser son histoire
Autrement
Des pierres
vivifiantes
Qui lui
donneraient l’énergie
Diluée peu
à peu par les années
Des pierres
tranquillisantes
Qui
contreraient les effets
Des
excitants dont elle abuse allègrement
Qui lui
sapent le foie en profondeur
Des pierres
tendres
Qui lui
apporteront
L’amour
s’il en est
À défaut
L’amour
d’elle-même d’abord
Une reprise
de connaissance
Avec son
moi profond
Enfoui tant
de fois
Sous les
afflux des vents
Vitaux et
mineurs
Elle attend
que le courant
Vienne
l’envahir toute entière
La porte
dans un sommeil bienfaiteur
Où chaque
parcelle de possible
Se
construit goutte à goutte
Elle attend
Elle compte
les grigris
Elle ferme
les yeux
Et sourit
presque
Bien être
de pacotille ?
Oh quelle belle idée de déposer des pierres de bonheur sous l'oreiller vapeur ... Partir pour le train train et se laisser porter par la douceur grigris et la rondeur d'une pierre qui protège et rassure ... Des pierres de sept ambres ? L'eau tonne sous les ponts mais elle rêve en corps, elle doit parcourir longtemps le voyage au faon d'elle-même, elle le sait, elle le cerf, sous la feuille elle la cache, sa pierre dessous, rire !
RépondreSupprimerMerci pour cette version de "Le monde est stone" que je ne connaissais pas. Je crois que votre grigris a fait effet : cette musique et ces paroles me laissent toute frissonnante !
RépondreSupprimerC'est une bonne idée, nous avons tous nos grigris :-)
RépondreSupprimerIl faut se créer son petit nid pour dormir, rêver et se reconstruire...
Se rouler corps et âme dans un lit de pierres lisses et rondes, tièdes.
RépondreSupprimerBienfaisant, stonifiant!
j'ai apprécié le rythme des mots de tes deux derniers textes. :)
RépondreSupprimerLa photo est belle, elle se demande quoi faire ...
RépondreSupprimerPeut-être un peu les mêmes que celles que je glisse dans mes poches.
RépondreSupprimerElles sont reflet de ce que je suis, de ce que j'aimerais être.
Me font me perdre et me retrouver.
Elles sont grigris, gris bleutés de la couleur des nuages qui font voyager...
@ Veronica
RépondreSupprimerLes pierres qui se perdent et se trouvent dans les coule-loirs de l’onirisme …
Et sans avoir un coeur de pierre le choix entre lune et l’eau-tre est difficile ...:)e
@ Claire
Oui, c’est une version que je préfère. Merci.
@ Marcelle
Nos grigris sont de fidèles compagnons même les jours de plein soleil
@ Colo
La chaleur des pierres est inimitable pour qui sait les amadouer.
@ Cari carito
Je te remercie.
@ Corinne
Ah toi aussi, les pierres sont tes amies, elles mettent dans les cœurs des couleurs d’ar-en-ciel …