Tu restais là sans bouger, amorphe devant la volonté abdiquée de l’homme en face de toi.
Tes pouvoirs ne te permettaient pas encore de pouvoir capter indéfiniment la chaleur, et même si elle pénétrait tes entrailles, ce n’était jamais qu’un interlude, un fluide transparent qui allait et venait.
Près de toi, une plume d’argent bleu gisait, desséchée de l’intérieur sous le feu ardent de la lumière écrasante de près des citronniers.
Je n’osais pas t’approcher. L’homme me jeta un regard hostile et te repoussa d’un geste impatient.
Je n’eus que le réflexe de tendre la main pour t’accrocher à mi-hauteur et te sauver d’une chute vertigineuse qui aurait signifié ta perte.
L’homme s’était levé en hâte et avait disparu vers les citronniers.
Dans ma main humide inondée de nectar citron, je tenais tes vestiges : ton cœur vide et ton manche désormais disloqué.
Un petit jeu d'écriture proposé par blog à mille mains
Je mets en ligne. Merci pour le texte et merci de cette présence fidèle.
RépondreSupprimerCe n'est pas Lizly mais Madame Kévin qui est l'auteur du com précédent ! Mais peu importe : c'est une des deux taulières.
RépondreSupprimerBye bye skynet...
RépondreSupprimerGood morning lirezédélires
Au plaisir de lire et de délirer... Le monde est petit. Bienvenue sur blogspot.
RépondreSupprimerLes jeux d'écritures sont vraiment extra! J'aime bien ton texte.
RépondreSupprimeraaaaah! merci, ta peine sera récompensée!!!
RépondreSupprimerCe texte est étonnant, bien tourné. Me trompe-je ou peut-on lui donner un double sens?
@ Les taulières du blog à 1000 mains
RépondreSupprimerMerci pour ce travail gigantesque et cet éveil de "vocations" !
@ JEA
Non, pas tout à fait byebye, suis conservatrice malgré tout, d'ailleurs écrire, n'est-ce pas vouloir conserver ?
@ Marcel
Petit, c'est sûr, d'autant plus que nous sommes voisins !
@ Aléna
Impossible de te tromper : double-sens dans celui inversé des aiguilles de la montre ...