Je ne t’ai
pas entendu claquer des dents
Mais
presque
Ton sourire
décharmé ne faisait pas vraiment
Chaud au
cœur
Dans tes
fissures entrecôtes
On croyait
entendre s’infiltrer un vent glaciaire
Toi tu n’en
avais cure dedans
Surplombant
les humains
Ignorants
Sur ton
perchoir
Tu gisais
fièrement
Exsangue
Les mains
encore menottées
Continuaient de battre une mesure illusoire.
On entend d'ici grincer l'étrange personnage mais il continue, insensible, à nous défier du haut de sa guérite.
RépondreSupprimerSerait-ce le Hollandais volant guettant son île au trésor du haut du mât ?
RépondreSupprimerLorsque je vivais en Afrique nous avions un vrai squelette pour le cours de sciences naturelles. En revenant en France dans une école privée j'ai trouvé que cela manquait. Les soeurs ont fait un sondage pour demander une idée de cadeau pour la mère supérieure. J'ai suggéré un squelette et on en a eu un en plastique !
;-)
Ce squelette me fais penser au Christ s'il n'avait été descendu de sa croix...
RépondreSupprimer- "Père, père pourquoi m'as-tu abandonné ?
- "Toi qui d'un souffle déplace des montagnes etc... serait-tu distrait ?
D'après un texte de A.Koesler. Cette diversion mise à part j'adore toute votre poésie.
Une question subsidiaire vos images sont signées - pas vos poésies ??
- Oui je sais, je sais, je suis très curieuse LOL et... encore merci pour Rocky ;>)
@ Cergie
SupprimerJe ne sais pas si c'est un hollandais, il n'avait pas hissé son drapeau.
Ton histoire de squelette fait écho à mon enfance. Lorsque nous rendions visite à ma soeur étudiante à Bruxelles, juste avant l'entrée d'un tunnel, nous apercevions au deuxième étage d'un immeuble, un squelette à la fenêtre qui semblait sous sourire de toutes ses dents, je n'ai jamais su s'il était d'os ou de plastique...
@ Claire
Merci pour vos commentaires enthousiastes et plein de références intéressantes.
Oui, tous les textes sont de moi hormis les citations que j'écris en italique.
Belle connivence entre le texte et la photo qui l'illustre... on entend claquer dents et os comme le bec d'une cicogne....
RépondreSupprimerParfois comme ici, c'est la photo qui guide mes mots, parfois les mots ont une existence propre. Merci de votre visite.
SupprimerBlogging is the new poetry. I find it wonderful and amazing in many ways.
RépondreSupprimerun funambule, la haut sur son fil, un trapéziste prêt à s'élancer. Pourquoi a t'il attendu si longtemps ?...
RépondreSupprimerOui, mais il gardé un semblant de couleurs :-)
SupprimerSensibilité, humour, dérision: voilà qui va bien avec le titre de votre blog que je découvre avec plaisir.
SupprimerJ'aime beaucoup ce tableau.
RépondreSupprimerde Remedios Varo
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