Il y avait
quelque chose de pathétique
Dans ce
décor de plastique
Faux
arbustes
Faux
canards
Fenêtre un
peu défraichie
Peinture en
phase de craquellement
Dehors les
bois
À travers
les verres dépolis
Rappelaient
au monde
L’existence
d’une réalité
Plus naturelle
Il
suffisait d’élargir
son champ
de vision
Pour être
plongé
Dans la
forêt scandinave …
Découvrir
quelque elfe transparent
Amical ou
agressif
Au sortir
du brouillard
Ou voguant
sur les lacs …
j'aime bien ton mot "pathétique", il y a en effet comme une souffrance à voir certains se recréer un univers de plastique alors que la nature, si belle, est à leur porte. Une fleur, une jolie branche, quelque mousse et on fait entrer chez soi un peu de cette nature si ressourçante. Bravo pour ton texte qui le montre bien. Je t'embrasse, Saravati.
RépondreSupprimerAu-delà d'un premier aperçu où seule la (le) plastique compte, découvrir la chair, le réel à toucher.Ravissement...
RépondreSupprimerComme quoi avec quelques mots et un cliché le pathétique plastique devient esthétique ;)
RépondreSupprimerSuperbe.
RépondreSupprimerOui... toujours regarder plus loin... il faut :)
RépondreSupprimer@ Malou
SupprimerMerci pour ta fine perception des choses. Belle journée !
@ Corinne
Tes commentaires voient toujours au-delà du réel visible.
@ Patrick
Merci, ici c'est le cliché qui a déclenché les mots, il ne me serait jamais venu à l'idée de parler d'un bouquet de plastique :-)
@ Bonheur du jour
Merci. Bienvenue chez moi où tout n'est pas de plastique :-)
@ :-)
Le recul n'est pas une chute, du moins pas toujours !
Je passe déposer un brin de nature fraîche sur l'heureux bord de ton feu naître ... J'espère que tu, l'après, scieras, au petit bois du jour ... souffle-rire d'outre timbre pour toi ...
RépondreSupprimerMerci Veronica pour ton passage, je sais que tu es fort occupée. Tes blogs disparus laissent un grand vide mais ne serait-ce pas pour mieux renaître ? J'espère que là où tu es tu as déjà construit ton nid douillet de poésie.
SupprimerGreat post thaank you
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