Ma main
s’étire
Effleure le
drap fripé
Là où je
devais trouver ta main
Et le corps
y attaché
La place
est froide
Le corps
absent
Le vide
Palpable
Il y a eu
tant de nuits
D’absence
Et de
retrouvailles
Tant
d’espace ouvert
Puis
refermé
Sur nos
corps alanguis
Tant de
promesses
De cris
De pleurs
Réconciliations
fragiles
Serments
ânonnés
Jusqu’à
l’hébétude
Tant de
mensonges
Dans
l’expression
Passion-déception
Tant
d’au-revoir fuyants
Qui crachaient
L’adieu
Irréversible
Tous ces
gestes vains
Ces
réflexes acculés
Ces pensées
addictives
Continuent
De leurrer
L’esprit
malade
Sevré
d’amour
La main
dans son sommeil
Tourne
encore
En rond
En rond
sans
faiblir
se balance
en autiste
Sur le drap
Plus fripé
Encore
résumé en images...
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/0l-ayw94oGM
Merci Francis, je n'avais pas eu le temps de chercher un lien, le tien arrive à point. Bonne journée !
SupprimerEternelle déception, la passion n'a qu'un temps et tant mieux ! :-)
RépondreSupprimerJe suis restée scotchée devant ce drap fripé , voulant le repasser pour que la douleur devienne douce heure ...
RépondreSupprimerOhlalalalala comme j'aime ton écriture !!! :)
Douce journée petite dame des mots :)
T'embrasse fort ....
@ Fifi
RépondreSupprimerCe qui brûle finit toujours pas se consumer ! Et demain est un autre jour ...
@ Marie
J'adore ton commentaire : repasser le drap fripé pour que la douleur devienne douce heure.
Attends, je prends la presse ...
J'ai découvert ton "nouveau" monde (c'est donc là que tu te cachais tout ce temps pour observer la vie ) et je m'y suis promenée avec plaisir ! Bisous.
il est beau ce texte Saravati, j'aime ....parcequ'il est brûlant et douloureux et si bien écrit ... et je n'aime pas parcequ'il me renvoie en miroir quelque chose de mon histoire
RépondreSupprimer(A te lire je me souviens d'une chanson de Regianni : l'absence)
PS : Magnifique phrase de Marie "repasser le drap fripé pour que la douleur devienne douce heure"
Tiens, dans mon tiroir à souvenirs , j'ai un vieux drap qui traîne,fripé lui aussi
je m'en vais le repasser :-)
La main dans son sommeil
RépondreSupprimerTente de défroisser les lambeaux
D’une chair toujours en éveil
Dans le paradoxe des mots…
Fripés les rêves qui repassent
Le ciel de leurs sens inconnus
Là où le feu perce la glace
Là où le temps se met au rebut…
Instantané, tanné d’un temps stagné…
très belle analyse de l'amour passion. Passionnément douloureux.
RépondreSupprimerCe texte est d'une vérité criante, très très beau.
@ NBC
RépondreSupprimerLes souvenirs enfouis sont toujours prêts à renaître, aussi par le regard des autres.
On a beau les repasser, ils gardent quelques plis récalcitrants ...
Très belle chanson de Regiani, merci ...
@ J.Earthwood
Au milieu des draps fripés
la chair n'oublie jamais
certains soirs
elle se voit en miroir
et le passé semble prêt
à effacer la solitude cruelle ...
@ Corinne
L'amour passion qui s'érode si vite laisse pourtant de grandes échancrures. Merci Corinne !
des béances...à laisser entrer le poison qui tue...
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