Tes mains
étaient si belles
Elles que
tu n’avais jamais protégées
Elles qui
n’avaient jamais travaillé que pour les autres
Elles
reposaient
Sculptées
Dans le
marbre diaphane
Sur la
couche dernière
Ton visage
si doux
Après tant
de souffrance
Marquait
une austérité
Que je ne
te connaissais pas
Mais tes
mains
Qui avaient
prodigué tant de caresses
Sans rien
attendre en retour
Tes mains
attendaient
L’ultime effleurement
Derrière le
froid
Vibrait ton
âme
Encore
emplie d’amour.
« …Derrière le froid
RépondreSupprimerVibrait ton âme
Encore emplie d’amour… »
Tout est dit,tout est montré...,silence et respect
Wislawa Szymborska :
RépondreSupprimer- "Je crois en la main suspendue
je crois en la carrière brisée
en des années de travail pour rien
je crois en un secret emporté dans la tombe.
Ces mots planent très haut au-dessus des formules."
Les mains qui s’activent
RépondreSupprimerA fabriquer le vivre serein
Sont le courant et l’eau vive
Qui font aujourd’hui et demain…
Les doigts qui caressent
Sont le fluide et l’essence
Le printemps des promesses
Avant la renaissance…
Instantané de l’instant pressé…
J. Earthwood
rien à rajouter !
RépondreSupprimer@ estsidestory
RépondreSupprimerMerci pour ces mains qui furent et ne sont plus.
@ JEA
..."des années de travail pour rien" qui sait l'utilité des choses ?
@ J. Earthwood
Qui sait ce que deviendront les promesses
Qui sait la couleur de la renaissance ?
Instantané éclairé d'une lueur d'espoir ?
J'aime les commentaires positifs , merci :-)
@ Cactus
Etonnant détonnant.
Les mains qui se touchent et l'image souvenir de la mort d'un ami peintre, à son domicile et l'insistance de sa compagne pour que j'aille le voir dans la salle du bas.
RépondreSupprimerAllongé dans son atelier, les mains jointes et maintenues par une ficelle.
J'ai cru le voir à nouveau en regardant cette photo...
Ces mains libres du peintre désormais ligotées à la vie, à la mort!
Votre commentaire me touche beaucoup.
SupprimerLa mort avec ces mains liées à jamais est la fin d'un cycle qui commence avec les bras ouverts à la naissance.
C'était la première fois que je photographiais quelqu'un sur son lit de mort, je considérais presque ça comme du voyeurisme, mais on m'avait demandé de le faire. Le visage était méconnaissable, alors j'ai reconnu les mains que je trouvais si belles avec les marques du temps...Merci beaucoup pour vos mots et une pensée pour votre ami.
as-tu choisi Arianna Savall pour l'illustration de cette page parcc qu'elle a récemment perdu sa mère ?
RépondreSupprimerA vrai dire non, c'est la beauté de la musique, de la voix et les paroles qui ont inspiré mon choix. Ce texte est antérieur au décès de Montserrat Figueras.
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