L’homme
Entre deux âges
Entre mur et buissons
Par les brèches des feuilles clairsemées
Des aucubas vieillissants
Laissait paraître sa
Virilité entre les larges pans
De son peignoir gris
Morne
Sale
Plus tard
Il se libéra de son reste de pudeur
Et de la chambre voisine qui surplombait la cour
Gravelée
On le vit
Se trémousser
Dans son plus simple
Appareil
Malgré la fraîcheur
Tombée du toit
Après ces dérives
Caniculaires.
Morne et sale animal... c'est l'auteure qui l'écrit. Vision qui n'enchante pas certainement. Texte moins apprécié que d'habitude. Pourquoi ? Un manque de poésie peut-être. Mais je ne censure pas, loin de là mon idée. (smile)
RépondreSupprimer@ Marcel
RépondreSupprimerJe me suis sans doute mal exprimée mais le manque de ponctuation y est sans doute pour quelque chose, c'est le peignoir qui et morne et sale ! L'auteure ne juge pas, ne fait que "photographier" et c'est vrai que certaines images manquent cruellement de poésie ! Merci pour ta sincérité et bonne journée.
et dans la nudité l'Etre apparaissait...
RépondreSupprimerL'absence de poésie ne me gêne aucunement. Dire vrai est important aussi. Bravo pour la photo !
RépondreSupprimerJe trouve le texte poétique et la description imagée. La photo ajoute, si besoin était, un soupçon de fantaisie au geste de cet homme (ou un grain de folie ?)
RépondreSupprimerWhat a vision ! ;-)
RépondreSupprimerQuel appareil nous apparaît. :-)
@ Les Héphémères
RépondreSupprimerUne majuscule, tu crois ? Celui-ci ne se prenait pour une divinité, un être malheureux, sans doute ...
@ Danièle
Merci, je n'ai pas trouvé de sujet à photographier (je n'ai pas osé lui demander ...) alors je me suis rabattue sur une statue !
@ Claire
Nous avons chacun notre propre version de la poésie. Existe-t-il vraiment des sujets qui ne peuvent l'être ? Une question d'expression et de perception, donc du domaine du subjectif. Mais je ne voulais pas laisser ce texte nu, sans illustration et puis j'ai pris goût à habiller mes textes !
@ Virginie
Je fais confiance dans ton bel imaginaire : "miroirs aux alouettes" " portes ouvertes" ...
HA j'aime bien ! c'est un peu déjanté. Ton "gravelé" qui frôle le graveleux et puis non ... une petite joie finalement, une liberté !
RépondreSupprimerEt pendant que Saravati habille ses textes, monsieur lui ... :))
@ Isabelle
RépondreSupprimer... chacun a sa notion de ses "atours".
Merci à toi !
Tu nous manques beaucoup, ta musique aussi !
Viens de temps en temps "squatter" chez l'un ou l'autre, les portes sont ouvertes !
Vais tenter de supporter le manque encore un peu, on va voir si le sevrage opère.
RépondreSupprimerMerci pour tes portes ouvertes Saravati!
@ Isabelle
RépondreSupprimerLe sevrage reste toujours une opération délicate !
J'ai lu ton message chez G.P. et je m'en réjouis !
Prends ton temps et surtout adopte un rythme qui ne te contraint pas à des "prouesses" !
Mais c'est un danseur, un apollon? "entre deux âges / entre murs et buissons" - alors je ne l'en aime que plus!
RépondreSupprimerQuelle belle image. Eh bien, dansons, maintenant !
RépondreSupprimerLa canicule peut faire perdre les têtes et faire glisser les peignoirs...cela peut arriver.
RépondreSupprimerEt bien, je ne sais pas ce qui t'a inspiré mais c'est dit joliment. D'autres l'auraient dit plus crûment...
RépondreSupprimersourire... j'aime beaucoup cet impudeur pudique ! qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ?....
RépondreSupprimergroumf... j'ai vu la faute mais trop tard ! arghh "cette" impudeur... bien sûr !!
RépondreSupprimer@ Aléna
RépondreSupprimerAh, sans doute que je n'avais pas remarqué sa beauté intérieure !
@ co errante
un menuet, un quadrille ?
@ Gilbert
une canicule chronique, alors !
@ La plume et la page
Merci, toujours ajouter un peu de douceur dans les crudités !
@ Role K (une inversion significative !)
Les ours sont plus chaudement emmitouflés, je pense ! J'avais cru que tu avais développé le terme impudique, simplement !
Lire et délires!
RépondreSupprimerC'est plutôt le délire ce Monsieur :-)
Marcelle
@ Marcelle
RépondreSupprimerHé oui, le soleil tape, d'autant plus qu'on chichement vêtu !
j'aime beaucoup la vision que tu offres !
RépondreSupprimer@ MuLM
RépondreSupprimerMerci. Photographier le "marginal" sans y apporter de jugement ... juste le montrer ...