
J’aime tes mots.
Ils me caressent, ils me soufflètent, ils m’enchantent, ils m’importunent, ils me déstabilisent, ils m’enivrent
Je les aime tous, quelle que soit leur couleur ou leur intensité, ils m’arrivent par brassées ou par petits paquets, ils déferlent dans les couloirs de ma solitude, ils résonnent dans mon inconscient, ils éclaboussent mes convictions profondes, ils interrogent mes connaissances, ils m’enveloppent de leur tendresse discrète, ils détectent un sourire au coin de mes lèvres ou provoquent de grands éclats de rire.
Ils m’enlacent, ils me délassent et jamais ne me lassent !
Toi dont je ne connais pas le visage mais dont les mots me connaissent si bien !
ben voilà, c'est juste ce que j'aurais dit si j'avais pu, à propos de tes mots, ceux que je lis en ce moment, et ceux qui s'égrainent au fil du temps, depuis quelques temps, sur tes deux blogs à la fois...
RépondreSupprimerC'est beau, ça... je crois que j'aurais ajouté : "me déshabillent", mais c'est tout à fait personnel... :)
RépondreSupprimer...Rhoo!!!!Mille bravos...c'est magnifique !! à voie haute et basse toujours aussi parfait... bon je reviens pour un vrai commentaire. Dois mettre en route mon petit cerveau...
RépondreSupprimerEt bien quelles que soient ces mots, ils chargent les vôtres de beauté lorsque vous en parlez.
RépondreSupprimerS'il existe un paradis, pour les mots de cet étranger, c'est au fond de vos yeux qu'il est !
J'aime, j'aimerais qq comme cela, dire de quelqu'un cela.
RépondreSupprimerCaro_carito
Une lecture sensuelle. Belle valse à mille temps.
RépondreSupprimerN'oublions pas, toutefois, les mots de Louise de Vilmorin :
"Je t'enlacerai, tu t'en lasseras" ;)
@ Carole
RépondreSupprimerJe ne sais que dire sinon merci et encore merci ! Cela me touche, simplement.
@ Aléna
C'est de saison , en effet, mais je n'ai pas osé, je suis très pudique, tu sais !
@ Les Héphémères
C'est quoi, ces délires de petits cerveaux ? Vous allez trop au soleil !C'est très gentil le "vrai" commentaire. Mais si cet étranger existait, il n'aurait rien compris, emmêlé dans d'autres priorités !
@ Caro carito
Merci, des mots-caresse ? On en a tous tellement besoin !
@ Blog trotter
Et bien dansons maintenant !
Non, je n'ai pas oublié Louise, peut-être un prochain épisode.
J'organise une quête, on va tous se cotiser pour savoir qui est "toi", je rappelle qu'on traque désormais tous les anonymes, sans pitié, ah ben oui c'est comme ça maintenant :)
RépondreSupprimer@ Anonyme
RépondreSupprimerQui est "je" ou bien qui est "toi" ?
Me sens pas traque, je sens le piège, bientôt l'hallali ? Pitiéééé
(J'espère que c'est un piège héphémère !)
oh les mots toujours, des petites perles aux oreilles, une musique douce qui nous emporte si loin.
RépondreSupprimerJ'aime les mots, leur caresse à l'âme. Les vôtres ont ce soir calmer mes maux. J'aurais aimé qu'il m'écrive une telle déclaration...
Merci, vraiment très beau.
Voilà bien des mots cadeaux, on dirait...
RépondreSupprimer" ils déferlent dans les couloirs de ma solitude "
RépondreSupprimerSaravati, je ne sais plus ce que je préfère, de vos mots ou de vos couleurs, de vos ombres ou de vos lumières ; mais, hé ! on ne me demande pas de choisir, donc je prends TOUT ;)
et je dis MERCI, et ENCORE ...
Je, tu, elle. Vie de vivre et les mots chavirent jamais trop.
RépondreSupprimerVeine, veinarde.
A bientôt chez les millionnaires de la fée Lise
Ella -des yeux aussi - ( ils disent)
Je crois que j'ai reconnu le sourire de votre anonyme !!!!....Ne lui dites rien, gardez vos muses secrètes....et offrez lui un jus de pommes :))
RépondreSupprimer@ Les Héphémères
RépondreSupprimeroui, je ne sais pourquoi il s'obstine (comme les ânes ?) à rester anonyme, c'est à cela qu'on le reconnaît ...ça l'a-muse !
Je l'attends avec mon cidre frappé, et vous aussi, cela va de soi !
Je me suis allongée sur un banc dans le jardin à regarder les feuilles du marronnier, et le ciel bleu traversé par de jolis bagages blancs !
@ Corinne
RépondreSupprimer"Moi, je t'offrirais des perles de pluie venus d'un pays où il ne peut pas" ... Merci Corinne, peut-être qu'un jour votre prince viendra ...
@ Co-errante
et par les temps qui courent, pas d'emballage cadeaux, fait bien trop chaud !
@ Lise
Non, nous ne sommes pas seuls à écrire, j'ai rencontré une famille et nous avons (allons) échanger des millions de mots.
Et on se relancera la balle en disant merci merci, maman Lise !
@ Ella
Les mots qui chavirent et toujours se relèvent. Bienvenue sur ma barque, Ella et merci !
Tentatrice !!!!
RépondreSupprimer... des bagages blancs pour voyager léger où le vent nous portera... belle idée :)
RépondreSupprimerJean
@ Les Héphémères
RépondreSupprimerOui, j'ai reconnu un terrain favorable !
@ Jean
Des bagages à poids variable et qui prennent la couleur du temps ! Aujourd'hui si légers ! Merci !
Rire !
RépondreSupprimerVoilà un bel été, puisque qu'il nous apporte un arc en ciel de mots et sans pluie !
RépondreSupprimerJe vous découvre après vous avoir découvert chez Lise !
Les mots s'emmêlent, se mêlent de tout, jouent les curieux, vivent !
Vive les mots :)
Bonne soirée à tous !
@ Virginie
RépondreSupprimerOui, des millions de mots ne peuvent s'emmêler sans que cela passe inaperçu ! Merci et à bientôt.
@ imagine
RépondreSupprimerWouah, j'aimerais bien pouvoir imaginer cela !
Le meilleur d'une rare relation entre écrivain et lecteur.
RépondreSupprimer@ Eric
RépondreSupprimerFréquent ce genre d'idylles dans ce milieu ? Pas sûr !