mardi 27 juillet 2010

Au carrefour des pulsations







J’imaginais cet endroit
Que je n’avais jamais touché
Que je ne toucherais jamais
Au carrefour de tes pulsations
Là où ton cœur devait battre
Pour quelqu’un
Ou simplement pour toi
Par soif de vivre inéluctable.


Sur cet endroit invisible
J’aurais posé ma main
Longuement
Pour sentir ton énergie
Et te transmettre la mienne.

Alors
J’aurais parlé
Des phrases creuses
Ou passionnées
Ou je n’aurais pas parlé
Guettant dans le silence
Le tam-tam de ta poitrine

Bah, l’affaire est classée
Tu n’as pas de cœur
Ni d’existence réelle.

Alors je me contenterai d’allumer la radio
et d’écouter la musique des hommes.

13 commentaires:

  1. Bonjour,
    Grâce aux Millions de mots, je découvre votre univers avec bonheur, Saravati, et ici un poème que j'admire et qui simplement me bouleverse. À bientôt !

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  2. mais cherchez mieux...il y a toujours un cœur caché quelque part qui attend la main qui le sentira battre..

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  3. Un de tes meilleurs textes, je crois.

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  4. Feux d'une voiture dans la nuit? Ton texte est superbe! Je ne me lasse pas de le relire.
    Douce soirée à toi. Amicalement.

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  5. " écouter la musique des hommes", c'est aussi écouter battre leur coeur, non ?

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  6. Féérique ce jeux de mains ! Merci de nous le faire partager Saravati.

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  7. Toucher du bout des doigts ce qui n'est pas encore ou ne sera pas...Un effleurement là juste à la limite des possibles. Regarde dans me miroir derrière toi, une silhouette dessinée, un serrement du cœur. Une palpitation de urgence.Très beau texte !

    Très beau texte !

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  8. c'est superbe, j'aime beaucoup.
    Un texte fort qui touche les cœurs que l'on soit sur le bas coté ou un simple reflet dans le rétroviseur, je sais que tu nous vois. Merci

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  9. Merci Saravati :)

    Saravati cela chante comme une mélodie mi italienne, mi orientale. Une mélodie qui danse.

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  10. @ Lynedice
    Merci. Plaisir réciproque de découvrir votre univers !

    @ Les Héphémères
    Je cherche mais il est si silencieux que je n'arrive pas à le détecter.

    @ Marcel, merci !

    @ Patrick
    Oui, feux dans la nuit, un peu trafiqué les couleurs ! Merci, amicalement.


    @ Laurence
    et se tenir toujours debout

    @ Gilbert
    Oui, la musique est un immense coeur qui bat pour ceux qui l'aiment.

    @ Claire
    C'est un honneur de vous accueillir. Et si j'étais magicienne ...

    @ Corinne
    Il me semble que tu as repris des mots de ta poésie pour les déposer ici, merci, c'est très beau.

    @ Cortisone
    Les reflets sont aussi vivants tant qu'on ne les effleure pas !

    @ Gondolfo
    Un peu d'Italie, c'est vrai et de l'Inde en pensée. Merci !

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  11. ah ! chercher un coeur qui se dérobe ... comme c'est difficile pourtant d'admettre qu'il n'y est pas ou qu'il n'y est plus... bien joli texte.

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  12. @ Karole
    L'important c'est de croire un moment qu'il a existé ...

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