Lire et délires - Saravati
dimanche 7 mars 2021
jeudi 18 février 2021
jeudi 14 janvier 2021
Il y a tellement longtemps que je ne t’ai plus parlé, à toi mon fidèle compagnon, toi près de qui j’enregistrai mes émois.
L’été 2018 marque la fin d’une époque, le début d’un grand silence, bien avant la crise du coronavirus.
Depuis, les saisons ont passé. Mes moyens d’expression ont dû me reconstruire. Les mots ont dû se reformer dans mon esprit.
La nature est toujours aussi belle. Les fleurs s’épanouissent comme avant mon déluge. Je suis contente d’être toujours vivante… Mes promenades me rappellent à quel point le monde sourit.
De ces espaces aujourd’hui dévastés par l’hiver, il reste l’espoir d’un prochain printemps.
mardi 23 août 2016
dimanche 24 juillet 2016
dimanche 26 juin 2016
jeudi 2 juin 2016
mercredi 11 mai 2016
mardi 12 avril 2016
De toi
De toi je
garde
Ferveur
oubliée
Obsolescence
Monde où les mots
Coulent et s’évacuent aussi vite
Que le
temps de dire
Je t’aime
Ou adieu
De toi
lueur de l’orée
Scintillement
de clarté
A aucune
identique
Pans de
lumière
Caresses
sur les ombres
Soudain
aussi claires
Qu’un jour
d’été sans pluie
De toi je
garde les mots dits
Puis
balayés
Spontanéité
du langage
Authenticité
de l’émoi
Rencontre
improbable
Passage de
comète
Dans le
ciel dégagé
Nos vies déglinguées
Ai perdu
ton visage
Et ai
perdu ta voix
Le souffle
de tes mots
La tiédeur
des caresses
De toi je
garde
Tendresse
infinie
Dans un
sommeil profond
Volcan
endormi
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